1. Trahisons, ou le Retour de la Grande (2)


    Datte: 18/11/2018, Catégories: Lesbienne Auteur: simson3, Source: Xstory

    ... refermant. Et ton corps m’excite tellement. Si j’avais un gode sous la main, je crois que je le réchaufferais dans ton beau derrière d’athlète !
    
    - Whouh ! fit Alicia à son tour. C’est fou l’effet que ça me fait quand tu joues avec mon derrière de même : je sens l’eau me rafraîchir le cul à chaque fois que mes fesses se font rouvrir par toi !
    
    Désirant revenir une dernière fois sur les tristes circonstances entourant son funeste geste de désespoir, Sophie adressa une nouvelle confidence à son amoureuse chérie :
    
    - Tu sais, Ali, après que j’aie eu vidé mon verre de poison et que je me sois étendue sur le lit, j’espérais secrètement que tu viennes me sauver.
    
    Interloquée, la fille aux noirs cheveux perdit son sourire et souda son regard à celui de l’autre.
    
    - Tout en m’endormant doucement, reprit la rouquine, je me disais que si tu m’aimais vraiment, tu arriverais à temps. Je m’étais aussi dit que, de toute façon, où que je me retrouverais, je verrais un ange en rouvrant les yeux.
    
    Sophie s’arrêta. Sa gorge se noua alors qu’elle posait sa tête sur l’épaule d’Alicia.
    
    Elle reprit :
    
    - Et quand j’ai rouvert les yeux, tu étais là, et tu étais l’ange que je voulais revoir ! termina-t-elle en éclatant en sanglots dans les bras de son Ali.
    
    Alicia ne parlait plus. Serrant très fort sa biche sur elle, elle reniflait ses pleurs.
    
    - Que Dieu nous garde de revivre de pareils moments, soupira la grande en laissant échapper un sanglot.
    
    - J’ai rouvert les yeux, et ...
    ... l’ange que j’ai vu, c’était toi, mon gros minet ! Je m’en souviens très bien aujourd’hui, même si j’avais vécu cela comme dans un rêve. Le Ciel n’a pas voulu qu’on soit séparées ce jour-là. C’est ton amour qui m’a sauvée, cette fois-là !
    
    - C’est notre amour, bébé, corrigea Alicia, car dans tous les gestes que tu as posés en préparant ton départ, j’ai vu une fois de plus à quel point tu m’aimais malgré tout. Sache que ton pardon m’a délivrée, chérie. Autrement, je n’aurais pu supporter ce fardeau de culpabilité.
    
    Comme dans un coup de foudre, un dernier baiser les réunit de nouveau. Enlacées comme un seul corps, les deux gouines scellèrent une fois pour toutes ce triste chapitre de leur vie conjugale, les langues se liant et se déliant au-dessus de deux gorges d’où émergeaient discrètement des gémissements traduisant tristesse du passé, joie du futur et plaisir du moment.
    
    L’heure avançait dans la journée, le soleil ayant dépassé son zénith. Les filles retrouvèrent leur parasol ainsi que leurs serviettes de plage sur lesquelles elles s’étendirent, laissant le soin aux chauds rayons et à la douce brise d’assécher leurs épidermes salés par la mer. Écartant les jambes, en ventrale, les filles laissaient avec volupté l’air frais caresser leurs sexes humides et rougis par l’excitation des derniers moments d’intimité passés sous l’eau. Au bout de quelques moments, Sophie se releva :
    
    - J’ai un p’tit creux, mon amour. J’irais me chercher une glace à la cantine. Je t’en rapporte ...
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