1. Charles et Julien 2 et 3


    Datte: 15/11/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Kawiteau, Source: Hds

    ... allumer... et je crois bien que j’ai réussi. Et puis quand j’ai vue votre pantalon se déformer, sans équivoque, je n’ai plus eu aucun doute, je ne vous laissais pas indifférent alors j’ai foncé.
    
    Alors vous je repose ma question, je suis quoi pour vous ?
    
    _...
    
    _ Allez, soyez honnête.
    
    _ C’est vrai que je t’avais remarqué bien avant hier soir. Quand je t’ai vu hier au sortir de la douche, j’ai été profondément troublé. Quand nos mains se sont touchées, j’ai été électrisé, comme par la foudre. J’ai réagi instantanément, comme tu l’as remarqué tu m’as fait bander, c’est vrai, tu m’attires. Je ne savais plus où me mettre.
    
    _ C’est clair et tu as bafouillé comme jamais ! se moque-t-il en passant lui aussi au tutoiement.
    
    _ C’est que ... Mais quand tu m’as rejoint, j’ai cédé à ton charme, à mes pulsions. Je n’ai plus rien calculé ...
    
    _ OK, ça va le faire pour le moment. Prépare une capote. Je me donne à toi ce soir.
    
    Charles se tait et se jette littéralement sur moi, son corps chaud se colle, on s’embrasse à nouveau pendant qu’il me caresse avec frénésie, presque trop vite, comme affamé, gonflé de désir, sa main s’empare de mon sexe, en joue, se l’approprie, le modèle. Je tente de modérer ses ardeurs teintées de maladresses, par des en dessinant sur tout son corps des arabesques improvisées qui stimulent ses sens et ralentissent sa partition, tant il est félin. Ses muscles se contractent sous mes sollicitations, je le sens vibrer, vivre. Nos gestes asynchrones ...
    ... nous affolent, nos sexes apprennent à se connaître lors de contacts tantôt furtifs, tantôt recherchés, tantôt appuyés tantôt légers, qui exacerbent nos envies et que nous espérons le contact de la peau contre la peau. Il prend l’initiative de saisir nos deux membres à pleine main pour une branlée serrée. Nos sexes nous inondent de sensations partagées que nos désirs appellent. Nos bouches se soudent encore, nos langues se cherchent, se fuient pour finir pas s’accoupler. La fusion de nos corps estompe toute réserve, nous nous donnons l’un à l’autre, totalement. Surexcité, je lui demande bientôt de me lâcher pour ne pas venir trop vite, tant la pression monte, je veux profiter encore. Je me contorsionne pour visiter sa grotte cachée d’une langue humide et c’est tête bèche que nous poursuivons l’exploration du corps de l’autre. Tout animé du désir de déguster de ma bouche avide sa chair érigée, j’alterne mes caresses entre sa bite et son trou, noyant mon visage dans une mer de poils blonds. Charles gémit et ses soupirs guident mon voyage initiatique vers le creux de sa raie. Je m’y emploie, avec fougue, et, m’efforce de l’amadouer. A force de patience, j’arrive à l’assouplir un peu mais je devine bientôt avoir atteint une limite. Cette voie n’est manifestement pas un boulevard ! Sa langue ayant entretenu ma vigueur, je mets fin aux préliminaires. Je le plaque sur le matelas, le positionnant d’autorité pour la pénétration. Equipé de latex, je me plaque contre lui. J’en frissonne ...