1. Hélène (31)


    Datte: 14/11/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: rouge22, Source: Xstory

    ... qu’elle m’intimait de m’agenouiller, j’ai répondu non. Quelque chose en moi s‘était rebellé. Je ne voulais plus avoir mal, ou tout simplement, je ne l’aimais plus. Quelque chose s’était cassé.
    
    Mon refus l’a excédée, son visage était déformé par la colère.
    
    Elle a lancé son coup vers ma figure, en pleine face. J’ai bloqué son bras, mais, à cause de la souplesse de la tige, la cravache a coupé ma pommette gauche.
    
    Je lui ai pris le jonc des mains et je l’ai jeté à quatre pattes sur le lit. J’ai fait un aller-retour sur son cul protégé par sa jupe tendue à craquer.
    
    Elle s’est retournée, je m’avançais, la cravache à la main. Elle reculait vers la tête du lit, mais le mur l’a coincée. J’ai armé mon bras.
    
    Elle se mordait la main, elle était terrorisée, paniquée.
    
    D’un seul coup, je l’ai trouvée moche, enlaidie par la peur. Elle était résignée, elle attendait ma vengeance.
    
    J’ai stoppé mon élan, j’ai jeté le fouet et je suis parti.
    
    — Alors, le petit trait sous ton œil, c’est ça, ce n’est pas une chute en snowboard.
    
    — Oui, en vérité, c’est ça. La cicatrice du snow s’est effacée.
    
    Je reste silencieuse. Ce flash-back me trouble. J’imagine mon Pierre aux mains de cette femme.
    
    — Mon amour.
    
    — Oui.
    
    — Je suis jalouse.
    
    — Comment ça ?
    
    Je me redresse pour le regarder, je ne vois que cette cicatrice. Je pose mon index dessus.
    
    — Je suis jalouse de cette femme.
    
    — Pourquoi ?
    
    — Elle a eu quelque chose que je n’aurais jamais, et tu portes encore sa ...
    ... marque.
    
    Il me pousse doucement sur le côté, et va jusqu’à la commode, ouvre le tiroir du bas. Il me tend trois dés rouges.
    
    — Lance et compte.
    
    — Tu es fou !!!
    
    — Lance et compte, s’il te plaît.
    
    Ma main tremble, je suis au bord de la panique, où m’entraîne-t-il ? Les dés roulent sur le plateau du petit-déjeuner, au milieu des miettes.
    
    — Six, quatre, et cinq : quatorze.
    
    — Non, ma chérie, ça fait quinze.
    
    Il me tend l’instrument du sacrifice et s’installe, les jambes légèrement écartées, les bras tendus sur la barre.
    
    La lumière du matin, filtrée par les voilages, caresse son corps, irisant le léger duvet de sa peau.
    
    Mon amant est bel homme, des cuisses élancées, des mollets modelés par le VTT, des attaches fines et surtout un cul de mec, magnifique, musclé, bien rond. J’en mangerai !!!
    
    En plus, depuis que j’ai supprimé les pâtes, et les patates, et que je l’ai mis aux légumes, il a perdu son petit ventre.
    
    Je me sors du lit, en déshabillé, je m’empare de la badine, je remonte ma manche droite et je lance mon bras, en fermant les yeux.
    
    — Shlac.
    
    — Hélène, sois sérieuse, celui-là compte pour du beurre.
    
    Je recommence, avec élan. Je lui fais une belle marque rouge. Il serre les dents puis annonce.
    
    — Un. Voilà qui est mieux.
    
    Il me provoque. Je comprends instantanément qu’il ne veut pas être ménagé. Il ne me pardonnerait pas de simuler ou de me retenir. Il est fier, il veut montrer qu’il est fort. Je ne vais pas le décevoir.
    
    J’envoie un ...
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