Le grand saut
Datte: 13/11/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
extracon,
alliance,
amour,
cérébral,
Oral
nopéné,
amourcach,
bellemere,
Auteur: Léovent d'est, Source: Revebebe
... doigts, je les plaque sur cette chatte tant désirée. D’un léger va-et-vient, je prends possession de ses lèvres intimes. En un instant, mon majeur glisse dans la fente où je découvre une humidité chaude qui atteste par son abondance d’un désir partagé.
Bientôt, mon doigt est crochet et pénètre doucement la grotte sacrée dans laquelle il mouline sur les parois. Puis, ressortant, je serpente entre les lèvres en remontant vers son clitoris, et là je découvre le réveil d’un troisième téton, bien dissimulé entre les petites lèvres. Mon jeu de doigts vient de provoquer son érection. Je le tire, le pince, le caresse. L’effet est presque immédiat. Le corps d’Élisabeth se tend en un spasme brutal et sa bouche laisse jaillir un cri de jouissance profond et primitif.
Son corps s’échappe de mes bras et glisse sur le tapis du salon. Elle se recroqueville à genoux, je ne vois plus que son dos arrondi et ses fesses. Ses bras enserrent sa tête et rapidement j’entends des sanglots étouffés. Tel un idiot, debout dans mon costume, je ne comprends pas. Je me baisse vers elle pour la prendre dans mes bras, mais elle résiste et d’une petite voix me dit :
— Laisse-moi, je ne suis qu’une salope, je viens de trahir en quelques minutes ma vie, ma fille, mon mari. Je suis une moins que rien. J’ai fantasmé sur cet instant pendant des semaines, me caressant comme une perverse le soir dans mon lit. Comment vivre sous le regard des autres alors que je me suis salie sous tes mains, m’abandonnant ...
... comme une catin ?
Je ne sais comment stopper ce flot de paroles. Je suis bouleversé, je viens de réaliser que, pour moi, il ne s’agit pas que d’une relation banale, mais plutôt d’un puissant désir amoureux. Mon sexe est certes toujours très tendu, mais mon cœur me fait part d’un sentiment tout autre, bien plus profond.
— Écoute, Élisabeth, je suis là. Moi aussi je suis fautif, mais je ne me sens pas coupable, car depuis des mois tu as pris dans mon cœur une place à part. Mon regard pour toi est celui d’un amoureux, pas d’un profiteur. Bref, je t’aime. Tout comme d’ailleurs j’aime Isabelle. Vous êtes dans mon cœur ma double part de bonheur. Ce soir, nous ne trompons personne, nous sommes juste des amoureux.
Ôtant ma veste, je la pose sur le corps nu de mon nouvel amour. Je la serre dans mes bras et lui murmure des mots doux d’amour. Elle se pelotonne contre moi tremblante, j’embrasse son visage, bois ses larmes, caresse ses cheveux. Alors, sans rien dire, elle s’offre à nouveau à mes baisers. Qu’elle est belle, ma madone ! Je la soulève et la dépose sur le canapé, moi assis à ses pieds. Elle a pris ses jambes repliées vers elle et pose son visage sur ses genoux tout en me fixant, un sourire pâlot sur les lèvres.
Pour moi, le choc est de découvrir à hauteur de mes yeux ce que tout à l’heure j’avais sous les doigts, sa vulve blonde à peine dissimulée par ses poils blonds. L’instant est érotique et magique. Je n’ose le briser par un geste malencontreux et les minutes ...