Grands moments de solitude (9)
Datte: 13/11/2018,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Exorium, Source: Hds
... C’est pas la peine ! De toute façon…
– Mais si ! Pour le plaisir…
Elle m’a regardée faire. Me l’a ajustée. M’a fait tourner sur moi-même.
– Elle vous va à ravir.
– Oui, mais bon…
Elle m’a aidée à la retirer.
– Vous avez vraiment un corps splendide.
J’ai eu un geste vers mes vêtements.
Elle m’a arrêtée. M’a pris les mains. Les deux. Me les a tenues.
– Non ! Attends ! Laisse-moi te regarder. Juste un peu ! Tu es si belle…
Et ses regards ont couru sur moi.
– Si tu savais le nombre de fois où je me suis attardée dans cette cabine, sous un prétexte quelconque, une fois ma journée de travail terminée, pour penser à toi…
Elle m’a effleuré le haut d’un sein.
– Et pas seulement penser.
Elle a glissé un doigt entre la peau et le soutien-gorge. L’a doucement enrobé. Précautionneusement sorti.
– Superbe ! Absolument superbe.
Elle s’est penchée. En a délicatement pris la pointe entre ses lèvres.
– Non! Attends ! Arrête ! Si on vient…
On peut pas. Il vient de fermer. Je l’ai entendu faire.
– Mais lui ?
– T’occupe ! Il nous dérangera pas.
L’autre sein. Amoureusement modelé.
Je me suis abandonnée.
Elle est descendue. Le long des côtes. M’a piqueté le ventre de ...
... petits baisers. Est descendue encore. Plus bas. Encore plus bas. M’a redessiné la fente, avec ses lèvres, à travers la culotte.
– Tu mouilles…
– Arrête !
– Pourquoi ?
– Il va entendre, ton patron.
– Et alors ? On s’en fout !
Elle m’a adossée à la cloison, mis la chatte à découvert et l’a longuement apprise. Avec sa langue. Avec ses dents. Avec ses lèvres.
J’ai gémi. Elle s’est faite plus insistante. Plus précise. J’ai pressé sa tête contre moi. Ai enfoui mes doigts dans ses cheveux. Savante. Si savante. Sur mes lèvres. Sur mon bouton. Et c’est venu. Bon. Si bon. Tellement. Un bonheur fou. Que j’ai feulé comme une perdue. De l’autre côté du rideau, tout près, un souffle s’est affolé. Un homme a râlé son plaisir.
* *
*
Elle voulait savoir, Pauline, au téléphone.
– Et c’était le patron ?
– Évidemment que c’était le patron. Qui tu veux d’autre ?
– Et alors, après ? Eh bien raconte, quoi ! Quand t’es sortie, il t’a dit quelque chose ?
– Le temps que je me rhabille, il avait disparu.
– Oh, ben non ! Non ! Il a pas fait ça ?
– Eh, si !
– Faut que t’y retournes !
– Ça, je verrai…
– Et je t’accompagnerai si tu veux.
– On verra, j’te dis !
(*) voir chapitre 2