Soirées au salon - Histoires de Sexe

Soirées au salon

... Les deux femmes sous l’impulsion de Florence se présentent nues au salon. Odette n’est pas rassurée.

— Tu crois qu’ils vont rien dire ?
— Mon mari sûrement pas. Qu’est-ce que tu veux que le tien déclare ? Moi, je te répète qu’il est préférable de se déshabiller dans nos chambres, nos affaires ne risquent rien. Mon chemisier était tout taché hier. Bon, pour ce soir, qu’est-ce qu’on décide ? Nos maris ou nos… amants ?
— Oh !
— C’est le terme qui te choque ? Comment tu veux désigner ton partenaire si ce n’est pas le mari ?
— Tu as raison.
— Qu’est que tu choisis ?
— Euh… mon amant. Ça te gêne pas ?

Florence prend Odette dans les bras et dépose un baiser sur le nez.

— Pas du tout. Bon, où est le canapé de Jean ?
— Le canapé de Jean ?
— Oui, celui où tu t’es installée hier en début de soirée.

Odette réfléchit, hier soir elle regardait le buffet, donc c’est celui-là. Elle le désigne du doigt.

— C’est le mien ce soir, dit Florence. Toi tu prends l’autre.
— Oh !

Jean s’arrête sur le seuil surpris par la vision des deux corps nus qui s’installent dans les canapés. Julien derrière lui apprécie le spectacle. Il va derrière sa femme et se penche à son oreille.

— Merci.
— Je ne vous connais pas monsieur, veuillez ne pas m’importuner !

Interloqué, il se redresse puis un sourire éclaire sa figure. Ce soir ces dames changent de partenaire. Florence désire Jean et Odette attend ses bons offices. Il s’incline devant sa femme.

— Que madame m’excuse ! Je ne ...

... voulais pas la contrarier… Je… (Mais oui, les canapés ! Il n’y prenait pas garde. Il lui faudra être plus perspicace à l’avenir)… Je ne faisais pas attention à la disposition des sièges.
— Nous vous pardonnons, consent Florence impériale.

Prenant la main d’Odette, Julien y dépose un baiser.

— Bonsoir ma chère.
— Bonsoir Julien.

Jean inquiet d’abord puis amusé, suit l’échange. Il va embrasser Florence mais celle-ci refuse.

— Non ! Pas tant que vous ne vous êtes pas… euh… c’est ça, mis en tenue ! Vous êtes… (elle cherche un mot fort) euh… indécents. C’est ça, indécents ! répète-t-elle devant le regard incrédule d’Odette.

Oui, il est indécent qu’elles soient nues et eux encore habillés. Lucien fait voler ses vêtements à travers le salon !

— En voilà des manières ! Voulez-vous bien messieurs plier vos habits et les emporter dans vos chambres respectives ! Qu’on ne vous y reprenne plus !

Quelques secondes plus tard, ils réapparaissent chacun de leur côté, Jean maladroit, gêné par sa nudité, Julien très à l’aise. Il s’assied à côté d’Odette.

— Ai-je la permission de t’embrasser maintenant.
— Mais oui gros bêta !

Elle tend les lèvres. Il s’en empare ainsi que d’un sein qu’il malaxe pendant que les langues s’enroulent. Jean l’imite. Florence noue ses bras autour de son cou prolongeant le baiser plus que le jeune homme à cours de respiration le désirait. Elle bascule l’attirant sur elle. La jeune femme est impatiente. Les préliminaires de la veille étaient ...