Un anniversaire de mariage pas comme les autres - Histoires de Sexe

Un anniversaire de mariage pas comme les autres

... mon dos, ma chute de rein, le rebondi de ma croupe. Pour donner le change, il relança la conversation.

— Enfin, je ne comprends pas qu’on puisse être aussi goujat, une femme aussi belle et désirable que toi, il faut vraiment être con ou le pire des salauds pour la tromper.
— Ah ?
— Ben oui, moi j’aurais sa chance, je ne me comporterais jamais comme lui, c’est dégueulasse.

Je sirotais mon Martini. Finalement il était tellement lourd et prévisible que je le trouvais marrant. Puis je n’avais toujours pas décidé de ce que j’étais réellement venue faire ou chercher dans ce bar. Je me disais que j’allais me laisser guider par les évènements et que je verrais bien où l’évènement actuel allait me mener. Je me penchai légèrement vers l’avant, position qui fit remonter mon petit top et permit à Gregory de découvrir l’aile d’un oiseau tatoué dans le bas de mon dos. Je pensais que s’il jetait un coup d’œil il pourrait peut être même discerner la dentelle blanche de ma culotte car cette position fait toujours un petit peu bailler l’arrière du pantalon de quelques centimètres et permet des visions coquines. Finalement j’avais bien supputé…

— Oh, dis moi Céline, c’est quoi ton tatouage dans le dos ?
— Un colibri.
— Je peux regarder ?

Il n’attendit pas ma réponse pour délicatement remonter un petit peu mon haut et dégager l’oiseau. Je sentis ses doigts effleurer ma peau nue puis, prenant leur temps, suivre de leurs extrémités les courbes des ailes colorées avant de glisser ...

... sur les pattes. Je le laissai faire.

— Il est vraiment superbe, ça te va très bien.

Puis, en souriant :

— Dommage que les ailes ne descendent pas plus bas encore…
— Oui mais si elles descendaient plus bas encore… jusque sur les fesses par exemple, tu n’aurais pas pu voir le colibri en entier, donc c’est mieux ainsi, non ?
— Ben oui, surtout que je t’aurais mal vue enlever ton pantalon ici devant tout le monde pour me le montrer complètement !
— Ça c’est clair !

Sa main était restée posée sur ma peau juste au-dessus de ma hanche. Je n’avais pas bronché suite à cette seconde initiative. Se sentant en confiance, il enchaîna alors, toujours sur un ton à mi-chemin entre la confidence et l’humour :

— Oh, surtout ne bouge pas !
— Pourquoi ?
— Car j’ai même la chance inouïe, après ton tatouage, de pouvoir contempler la dentelle blanche de ta superbe culotte et je peux t’assurer que cela te va à ravir… mais je n’arrive pas à bien voir si tu portes un string ou autre chose, dis-moi.
— Secret secret !
— Allez dis-moi, simplement par curiosité.
— Non secret, puis comme tu le disais avant je ne peux quand même pas baisser mon pantalon ici dans le bar juste pour satisfaire ta curiosité !

Ma réponse le fit sourire. Il pouvait en effet l’interpréter comme « ici je ne peux pas, mais qui sait, ailleurs je pourrais peut-être » ou comme un refus catégorique, c’était finalement à lui de se lancer, ce qu’il fit immédiatement.

— Ça c’est clair, ça ferait un peu désordre ...