1. Dentelles et Troubadours


    Datte: 09/11/2018, Catégories: fh, Collègues / Travail amour, BDSM / Fétichisme entreseins, Oral pénétratio, Humour policier, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... tu ne répondais pas et que tu lançais ta nouvelle collection, elle péta un neurone et se mit à agresser tes mannequins pour couler ta boîte.
    — Mais pourquoi ?
    — Si ta boîte coulait, elle serait venue à ton secours, et tu tombais dans ses bras.
    
    Valentin réfléchissait, un truc clochait.
    
    — Elle a insisté pour que je mène l’enquête, la patronne me l’a dit.
    — Justement, elle espérait que tu paniques en présence de toutes ces beautés et que tu foires l’enquête. En même temps, tu lui parlais de l’affaire lors de tes séances. Tu la tenais au courant, elle jouait sur les deux tableaux.
    
    Ludovic attendit un instant.
    
    — Tu avais raison en soupçonnant quelqu’un de la maison. Dire que je me faisais soigner par cette dingue. Je ne suis pas près de suivre une autre psychothérapie.
    — Elle ne pouvait se douter qu’Héloïse succomberait à ton charme ravageur et te guérirait par la même occasion.
    
    Les deux amoureux échangèrent un sourire complice. Bien que blessé, V-d-V n’en avait pas perdu son œil de flic. Il vit la caresse furtive de Ludovic sur les fesses de Coralie et le regard langoureux de celle-ci.
    
    — Je vois que tu quittes tes beautés en papier glacé, murmura-t-il à son adjoint.
    — Faut un début à tout.
    
    Après quelques échanges sans importance, Ludovic et la blonde secrétaire quittèrent la chambre. Ils avaient, paraît-il, des choses urgentes à régler.
    
    Ils recommencèrent à s’embrasser. Selon le chirurgien, il fallait éviter les gestes brusques, mais un baiser ne ...
    ... l’est jamais.
    
    — Grâce à toi, mon entreprise reçoit des commandes de partout, certaines de tes collègues reçoivent des offres pour devenir mannequins, poser dans des magazines, même des demandes en mariage.
    
    Un peu gênée, la jeune femme interrogea :
    
    — Que va-t-il se passer ensuite ?
    — Je vais reprendre mon boulot dans quelques semaines…
    — Je voulais dire… pour nous deux.
    — Ben… euh !
    — Parce que tu vois, moi je me dis que c’est bien d’avoir un flic à la maison. Pour faire sauter une contredanse ou un truc comme ça.
    — Ah ? Tu n’as pas de voiture !
    — Au cas où… et ton problème avec les femmes ?
    — Un peu mieux, mais je ne suis pas tout à fait hors de danger, il me faut encore des soins. J’avais trouvé une infirmière compétente et très jolie, j’espère qu’elle exerce toujours.
    — Bien sûr que j’exerce toujours, d’ailleurs je vais te guérir, mais pas trop.
    — … ?
    — Des fois que tu guérisses trop bien et que tu ailles voir ailleurs.
    — Jamais !
    
    Ils s’embrassèrent longuement.
    
    — Au fait, tu n’es pas curieux comme enquêteur.
    — Pourquoi ?
    — Tu ne m’as jamais posé de question sur le nom de ma boîte.
    — Pourquoi Troubadours ?
    — Oui, mon aïeule voulait créer aussi des sous-vêtements masculins.
    — Ah bon, s’étonna Valentin qui avait un mauvais pressentiment.
    — Je vais réaliser son rêve, je viens de créer ma propre ligne masculine.
    — Et…
    
    Après un énième baiser, Héloïse continua.
    
    — J’en ai parlé à ta ministre et elle a eu une idée géniale, faire défiler des ...