Quel Rêve !
Datte: 07/11/2018,
Catégories:
fh,
Oral
douche,
Auteur: Magwah, Source: Revebebe
... cabane de mon refuge me parut une éternité. À quelques reprises, j’ai failli quitter la route tellement j’étais dans ma bulle, dans ce rêve alors que je te massais la nuque. Qu’est-ce qui se passe dans ta tête, me dis-je. Que pense-t-elle de moi ? Comment se sent-elle présentement. Je chasse de ma tête ces idées en me disant qu’elle est adulte et que si elle veut poursuivre notre échange et de quelle façon nous le ferons, elle saura bien me le faire savoir. (à suivre)
Le lendemain de cette rencontre fut une journée pénible et agréable. Pénible, car je me suis posé plusieurs questions sur la réaction qu’elle a pu avoir après mon départ. Agréable, car j’ai eu l’immense satisfaction de lui toucher la nuque, de sentir son corps contre moi lorsqu’on s’est donné la bise et surtout de lui apporter un peu de réconfort et de bien-être après cette longue journée de cours. Les minutes s’égrainèrent très lentement en cette journée pluvieuse. Je ne cessais de regarder ma montre tout en m’assurant que mon cellulaire était bien ouvert. Je gardais l’antenne déployée et mon téléphone portable était près de la fenêtre pour être certain qu’il capterait toutes les ondes et que je ne raterais pas son appel.
Cet appel, je le reçus vers 15h30.
— Allo Denis comment ça va?
— Je vais trrrrès bien lui dis-je, roulant le R longuement en signe de grande satisfaction.
— Es-tu toujours disponible pour le souper.
— Certainement de lui répondre, j’ai bien hâte de te faire connaître un resto que ...
... tu aimeras sûrement.
— Ah, oui c’est où ?
— Près de ton auberge, je te garde la surprise.
— À quelle heure veux-tu que je passe à ton hôtel ?
— Tu peux y être vers 17h30 si cela te convient.
— Parfait, j’y serai, à tantôt !
J’ai passé les deux prochaines heures à rêvasser, à revivre mes fantasmes dans ma tête, à m’imaginer divers scénarios pour la soirée.
17h30 pile je cogne à sa porte. Elle ouvre et me séduit par son large sourire. Décidément, cette femme m’enivre. Elle me prend et me serre fort contre elle en me disant :
— Je suis contente que tu sois là.
Je ne peux m’empêcher de la retenir contre moi. Nos deux corps se marient parfaitement, nos ventres sont collés, nos jambes légèrement entrelacées, ma tête près de ses joues, je sens l’odeur de sa peau, je l’embrasse dans le cou en lui disant :
— Que c’est bon d’être ici avec toi, je suis tellement content de te revoir.
— Moi aussi me répond-elle en tournant sa tête face à la mienne.
Nos visages sont si près que je peux déceler l’infime duvet au-dessus de ses lèvres pulpeuses qui ne demandent qu’à rencontrer les miennes. Ses yeux pétillent, mon cœur bat si fort que j’entends ses battements, ou les siens, peut-être ? J’ose un mouvement vers l’avant et mes lèvres se posent délicatement sur les siennes, le temps d’une fraction de seconde et je me recule. Quel douceur dans ce baiser empreint de tendresse. J’en ai rêvé si souvent que je suis là maintenant, devant cette femme qui me chavire. J’en perd la ...