1. Le monde de Camille (1)


    Datte: 06/11/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Coralix, Source: Xstory

    ... détestais l’idée de devenir un homme, avoir de la barbe, la voix grave et ne pas porter de robes, je voulais être enceinte... Oui, on voit les choses de manière basique quand on est petit !
    
    Du coup, mes parents m’ont très tôt fait rencontrer des psychologues, puis psychiatres. Non pas pour me « guérir », mais pour s’assurer que c’était bien ce que je voulais, et à 9 ans, j’ai entamé ma transition. Ça n’a pas été évident, vis-à-vis de l’entourage, de faire comprendre ma décision. Je suis issue d’une famille bourgeoise, BCBG (père chirurgien et mère avocate). Mais mes parents en ont toujours fait fi des commentaires des autres, et ont toujours fait passer mon bien-être avant tout. Ils n’ont pas hésité à mettre les moyens quand il y avait besoin, jusqu’à m’offrir à mes 18 ans 10 tenues intégrales (sous-vêtements, jupes, robes, bijoux, chaussures) de grands couturiers et bijoutiers. Impossible de trouver plus féminin !
    
    Quand j’étais petit garçon, j’avais les traits fins et le visage androgyne. C’est en entrant au lycée que je me suis officiellement présentée comme fille. Depuis ce jour, je sors rarement sans des talons de 8 centimètres minimum (sans compter la plateforme).
    
    Le suivi d’hormones, opérations diverses (implants, lipofilling, épilation laser intégrale, etc.) n’était pas une mince affaire, mais c’était un mal pour un bien. Et non, je n’ai pas subi de vaginoplastie, j’ai toujours mon pénis. D’où le problème de confiance avec les garçons.
    
    Trouver un garçon ...
    ... qui accepte une femme qui a un pénis, un garçon purement hétéro... bon courage !
    
    Je ne voulais pas aller dans des bars gay où trouver quelqu’un qui m’accepte serait plus facile, parce que je veux être vue comme une femme, séduite comme une femme, sautée comme une femme. Je refuse d’être vue comme un ancien garçon.
    
    Et je ne veux ni qu’on me suce, ni sodomiser qui que ce soit. Je suis une femme, pas un ancien garçon actif ou passif. Une femme.
    
    Je crois peut-être aux contes de fées, mais j’aspire à trouver le prince charmant que je séduirai comme une femme, et qui me fera jouir comme une femme !
    
    Mais revenons à la soirée...
    
    —--
    
    Les yeux de Thomas restent fixes quelques secondes, puis je discerne une lueur dans son regard. Il se penche vers moi, embrasse mon cou et me glisse à l’oreille :
    
    — Ne t’inquiète pas Princesse, si c’est ta première fois, je serai doux.
    
    Puis joignant le geste à la parole, il m’embrasse profondément, en faufilant sa langue dans ma bouche. Nos langues se mêlent, jouent, et je sens sa main remonter le long de ma cuisse, puis décaler le tissu de mon tanga, et il appuie doucement sur mon petit anus avec son majeur, en faisant des petits gestes circulaires... Il me rend dingue.
    
    Au bout d’un moment, en continuant de faire jouer sa langue dans ma bouche, il insère le doigt, passant la barrière de mes sphincters. Je pousse un petit couinement. Il se décolle de ma bouche et me propose d’aller dans un endroit plus calme, par exemple chez lui, ...
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