COLLECTION LES CHIENNES. Tout ça pour ça (8/8)
Datte: 05/11/2018,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
... celui qui me surveillait, qui était un autre que les flics qui m’avaient amené, disait « au suivant ».
Un réseau à travers la France, des chantiers à travers la France, je vois mal comment nous allons nous en sortir.
Deux jours plus tard, elle passait un peignoir, Nouzha la tenant par la main recouverte de son peignoir vert qu’elles avaient choisi toutes les deux.
Ma sœur fait des progrès en Français surtout quand la langue de Sophie vient caresser la sienne.
J’espère toujours qu’elle me la prêtera.
Quelques jours plus tard, nous venons de déjeuner quand la porte s’ouvre.
- Radia vient avec moi, les filles préparez-vous, dans une demi-heure en haut, je compte sur vous pour vous défoncer ce soir.
Reste nue, je vais te donner un peignoir là-haut.
Dans un premier temps, je me voyais partir pour un chantier.
C’est vers son appartement qu’elle me conduit.
- J’ai pris Lola à boire du whisky directement dans une bouteille, que les clients vous payent un verre c’est normal après les passes quand vous vous êtes bien donnés.
Elle est partie sur un chantier à la place de ta sœur, tu vas faire le service au bar ce soir.
Elle passe vers moi et me met la main aux fesses.
La soirée se passe bien, après il faut que j’y passe, elle m’enlève mon peignoir blanc au fil d’or.
Elle me couche sur son lit et se couche tête-bêche sur moi.
Je manque de mourir étouffée mais je m’en sors.
Je travaille au bar les deux jours où Lola est à l’abattage, mais ...
... elle reprend sa place sans aucun problème pour moi.
C’est beau l’amour vache.
Trois semaines de plus et la porte s’ouvre.
- Radia, Nouzha, venez, Jacky va vous conduire à un chantier, ils veulent deux filles.
Souvent les filles sont punies pour se rendre dans les chantiers, mais quelquefois, ça dépend du choix de Magda.
Même scénario, une voiture puis des bungalows de chantier.
Là où nous sommes il y a de simples matelas au sol et c’est parti.
- Suivant.
- Suivant.
De grands cris, un homme une arme à la main entre.
- Nouzha, tu me reconnais Hamed, on vient vous délivrer.
Une couverture sur les épaules nous sommes amenées dans un commissariat.
- Radia, c’est Hamed qui nous a délivrées, c’est le traducteur que l’inspecteur Jean-Pierre a amené et qui a profité de moi.
- Je t’ai entendu Nouzha, tu as fait des progrès en Français.
Je fais partie de la police des polices.
Nous avions découvert qu’un réseau de membres de la police prostituait des filles à travers le pays.
J’ai joué le jeu pour garder ma couverture.
Nous en étions au début de l’enquête quand l’autre salopard t’a intercepté.
Aujourd’hui nous bouclons.
Nous sommes conduits dans un hôtel, des gendarmes femmes viennent nous aider avec un médecin de la police.
Ils prennent notre déposition, nous leur disons que nous sommes Marocaines.
C’est là que je fais une erreur.
Ils préviennent l’ambassade qui souhaite nous récupérer.
Notre père prévenu voulant que ...