1. Vendanges


    Datte: 04/11/2018, Catégories: fh, hh, hplusag, jeunes, campagne, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral hsodo, init, confession, prememois, inithh, Auteur: Francalli, Source: Revebebe

    En ce milieu des années 70, je saisis l’opportunité de « faire les vendanges », travailler quelques jours chez un viticulteur de la région. J’avais un grand besoin d’argent, et j’avais entendu parler de la bonne ambiance qui régnait parmi les nombreux jeunes gens, garçons et filles, qui y participaient. Je ne pourrais faire ce travail que pendant une semaine, juste avant la rentrée, mais c’était mieux que rien.
    
    Les modalités avaient été organisées par mon père, avec un viticulteur qu’il connaissait, à vingt-cinq kilomètres de notre maison d’été. Il fut convenu que j’irais le matin, à vélo, et que le soir, mon père me récupérerait en voiture après son travail. J’étais un peu surpris de ne pas rester sur place pendant les cinq jours que devaient durer les vendanges, mais mon père me dit que le viticulteur préférait cela. Je ne compris qu’après coup pourquoi, la réalité s’avérant très différente de la joyeuse fête étudiante que j’avais imaginée.
    
    Je commençai le mardi. Levé très tôt, j’étais à l’heure. On me présenta succinctement à l’équipe, pour l’essentiel composé d’un groupe de travailleurs algériens, hommes et femmes. Des jeunes gens comme moi, je n’en vis que deux autres, un garçon et une fille. Nous nous entassâmes dans une remorque tirée par un tracteur, qui nous amena au bord de la vigne. En chemin, entre deux cahots, j’appris que Marie-Laure et Serge étaient frère et sœur, qu’ils étaient tous deux en vacances chez le voisin du vigneron, et s’étaient trouvés ...
    ... enrôlés sans vraiment être volontaires.
    
    Le groupe se mit à travailler de façon très coordonnée et efficace, fermement mené par un chef d’équipe d’une trentaine d’années qui distribuait les tâches, et rabrouait les moins courageux – c’est du moins ce que j’interprétai, ne comprenant que très peu leur langue. Il se souciait peu des trois plus jeunes, ayant sans doute évalué notre capacité au travail à peu de chose, quoiqu’il arrive. C’était assez vrai pour mes deux comparses peu enthousiastes, mais de mon côté je faisais de mon mieux. Notre tâche assignée, de moindre valeur, consistait à chercher et récupérer les grappes oubliées par le reste du groupe – les plus petites.
    
    À midi, j’étais déjà fatigué, et affamé. Pour manger, je m’assis à côté de Marie-Laure et de son frère, un peu à part des autres. J’appris que Marie-Laure avait un an de moins que moi. Je l’avais observée pendant la matinée. Très petite, elle était mignonne, avec des cheveux bouclés, et des formes déjà bien marquées qui semblaient, lorsqu’elle se baissait, vouloir faire exploser un pantalon en velours trop serré… Son frère, Serge, avait mon âge, ressemblait beaucoup à sa sœur – plus petit que la moyenne lui aussi, les mêmes cheveux bouclés, un visage fin et des traits délicats.
    
    Je m’efforçai d’engager la conversation avec Marie-Laure. Complexé au long de mon adolescence par mon apparence, et en particulier par un corps que je trouvais trop androgyne, j’étais encore vierge, mais depuis peu faisais de réels ...
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