1. COLLECTION ÉTRANGE PHÉNOMÈNE. Le parchemin diabolique (1/20)


    Datte: 09/02/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... prêt si nous étions dans un endroit plus intime.
    
    Pourtant les femmes et moi, cela fait deux.
    
    Bingo, elle accepte, la simple soupière va être vendue trois fois le prix que j’ai acheté le tout, sans compter la vaisselle, les collectionneurs sautent sur toute cet faillance des année 1900.
    
    La boîte, je la mettrai sur la cheminée qui se trouve dans ma boutique, à la vue des gogos.
    
    Ma boutique à Dijon est toute proche du Palais des Ducs, dans une petite rue, dans une de ces vieilles maisons avec des façades ayant des poutres en bois apparentes, qui ont été construites au 15ème siècle.
    
    Je prends la caisse, plaçant dans l’intérieur de la soupière la boîte en cuir.
    
    Je vais à ma voiture à cinquante mètres, étant garé derrière la barrière qui interdit la circulation le jour de la brocante.
    
    Je repasse devant l’étal de la jeune femme qui m’appelle.
    
    • J’ai réfléchi pendant que vous alliez apporter vos affaires à votre C3 Picasso garée là-bas, ta grand-mère n’habitait-elle pas dans notre village ?
    
    • Oui, vous avez raison, on se connaît ?
    
    • Martine, tu venais chez maman, à quatre heures elle nous faisait d’immense tartines dans des miches avec du beurre et de la confiture.
    
    • De prunes de votre verger, des fraises de son jardin et des mûres que nous allions chercher avec les copains et copines tous les ans, que devient-elle ?
    
    • C’est exact, Véronique, heureuse de te revoir. Maman m’a quittée il y a quelques mois, je vends aujourd’hui certains objets ...
    ... lui ayant appartenu afin de vider la maison que j’ai vendue.
    
    • Toutes mes condoléances, ça met un coup, elle était si gentille.
    
    • Merci, mais je savais que l'issue était proche et elle est soulagée, elle a beaucoup souffert, parlons d’autre chose, tu vas venir manger à midi chez moi.
    
    • J’ai rendez-vous au Val chez Fabrice pour manger sa friture de truite, c’est moi qui t’invite.
    
    • Tu as revu Fabrice !
    
    • Oui, il y a cinq ans, je venais ici comme tous les ans, je suis tombée sur lui à cette brocante où il venait voir ce qui se vendait, lui je l’ai reconnu, il m’a invitée le midi et depuis, j’y mange tous les ans.
    
    • Bonjour mesdames, combien pour cette lampe à pétrole, je vous en donne 20 €.
    
    • Vous êtes gonflé, à la vente vous allez la mettre à 1 000, voir 1 500 €, 500 € et c’est donné, vous faites la culbute, voir le triple.
    
    • C’est bon, d’accord, vous prenez les chèques ?
    
    • Et pourquoi pas des emprunts russes, en liquide et aucun billet de 500, un grand nombre sont des faux.
    
    • Vous êtes dure en affaires, je vois que vous êtes du métier, j’accepte.
    
    Il ouvre son portefeuille rempli de billets, ce genre d’escroc est prêt à sortir les gros coupures pour une bonne affaire. !
    
    • Véronique, tu es incroyable, en quelques minutes, tu m’as déjà rapporté 600 €. Mais dis-moi, pourquoi ne l’as-tu pas acheté avant ?
    
    • Dans la brocante, chacun sa spécialité, les lampes c’est le cas et à Dijon ça se vend mal, j’ai une boutique d’antiquités dans le vieux ...
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