Début d'une pute de rue - Histoires de Sexe

Début d'une pute de rue

Le jour de mes 18 ans je rêvais d'une autre vie.
Il faut avouer que depuis mes 15 ans environ j'étais très chaude. Fantasmant toujours sur des situations plutôt vicieuses. Mais plus le temps passait plus mes rêveries étaient hots...  
Mon look allait avec et souvent mes parents me réprimandaient et mes professeurs me regardaient, soit avec réprobation, soit avec un regard lubrique. 
Je passais beaucoup de temps chaque matin à me maquiller et mes tenues dés le printemps, étaient minimalistes... L'Hiver je me couvrais certes un peu plus mais c'est pourtant un 23 décembre que ma mère me dit pour la première fois (cela devait se reproduire bien des fois), tu as vraiment un look de pute. Sans me démonter je lui répondis : "Au moins elles on les baise !".
Ma mère alors me gifla. Il est vrai que cette hypocrite avait amplement cocufié mon beau-père (quant à mon père, j'ai toujours pensé que c'était un beau gars qu'elle avait chopé par hasard un jour d'ivresse...). 
C'est ce jour là que plus par défi que par vrai besoin, j'ai séduit Armel, un vrai con, boutonneux, de plus ! Sa première tentative fut assez pitoyable mais comme je lui ai donné la chance de se reprendre il a fini par m'amener à une certaine forme de plaisir. 
Il n'empêche que rétrospectivement j'ai tout de même pensé qu'il n'était pas à la hauteur ! 
Ayant eu mon bac avec mention sans me fatiguer, j'eus 18 ans en plein été. 
Le jour de mon anniversaire je dis à ma Daronne : "Fini les conneries, j'en ai assez ...

... chié de toi, désormais je me débrouillerais seule". Elle me répondit "Comment comptes-tu te suffire à toi-même, avec seulement un bac qui ne vaut plus grand chose ?"? Je luis dis "T'inquiète j'aurai toujours ma tête et mon cul mais de toute façon ce n'est plus ton problème. Et ne compte pas que je vienne te revoir avant longtemps !". 
Le soir même je pris le train au Havre (j'habitais un village voisin) et me rendis à la capitale... Arrivé gare Saint Lazare, j'errais un moment dans cette belle ville que je n'avais vue que deux ou trois fois. 
Un moment fascinée par les lumières de la ville je commençais à fatiguer quand je rencontrai une fille qui me parut à peine plus âgée que moi mais bien plus audacieuse par sa tenue ! Très maquillée (mais plutôt bien), en mini jupe raz le cul et body très échancré, et en cuissardes, elle me fit un certain effet, moi qui ne me savais, pas lesbienne. Malgré ma relative naïveté, je la classais très vite comme une pute (et pas de la façon dénigrante de ma salope de mère mais comme une vraie, bien que jeune, professionnelle). Sans doute qu'elle remarqua mon air un peu épuisé et désorienté car, très spontanément, elle se tourna vers moi et engagea une conversation qui fut très vite chaleureuse. Je n'ai pas tardé à accepter d'aller boire un pot avec elle car j'étais épuisée et semble-t-il elle aussi ! 
Dans un café de la rue Saint Denis (qui à l'époque ne m'évoquais rien de particulier), nous bûmes en fait deux demis... Puis voyant mon état (ou ...