1. Le baiser de Tarentula - 16H15


    Datte: 28/10/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Luc helce, Source: Hds

    ... lançait :
    
    _ Si tu crois m'apitoyer ! Connard !
    
    Sur quoi, elle tourna les talons pour sortir de mon bureau, me laissant seul et pitoyable. A la vision de ses petites fesses qui se tortillaient sous mon nez alors qu'elle faisait les quelques mètres la séparant de la porte, je ressentit tout le mépris qu'elle avait pour moi. Son joli petit cul fier et hautain... Une rage sourde s'empara de moi, comme une bête me mordant les tripes. Je me relevait vivement alors qu'elle claquait la porte derrière elle. J'allais lui faire payer à cette salope, je ne méritait pas ça. Tant pis pour les conséquences, j'allais lui flanquer une raclée, l'étrangler, lui faire ravaler sa fierté quant, tout à coup, je la vit, devant moi, l'araignée, rouge sang ! Elle était plus grosse que chez Gaëlle mais c'était la même. Elle devait faire plus de dix centimètres de diamètre et, paralysé par la peur, je voyait ses crochets menaçants cliqueter dans le vide, dans ma direction. Qu'est-ce que je pouvais faire face à un monstre pareil ? Elle se tenait entre la porte et moi, m'interdisant la sortie. Je tournais les talons pour aller me réfugier au fond de mon bureau. Il me fallait quelque chose pour me défendre, n'importe quoi. Je saisit un magazine en me disant a quel point cette arme était dérisoire face à ce monstre. Je la cherchait du regard mais elle avait disparue. Je saisit ma veste sur le dossier du fauteuil et quitta le bureau à toute vitesse, laissant derrière moi cette terreur sans nom. Dans ...
    ... le hall, je ne vis pas Sylvie et je filais vers la sortie sans demander mon reste. Je la croisai devant l'entrée en train de fumer une cigarette avec deux employées. Je la regardai toujours habité par cet effroi. Elle me lança, avec un sourire en coin :
    
    _ Vous partez déjà ?
    
    _ Oui, oui... Une urgence !
    
    Je parti d'un pas pressé. Avant de monter dans ma voiture, j'entendis les filles éclater de rire. Je démarrai ma BMW en trombe sans pouvoir imaginer autre chose qu'elles se moquaient de moi. Il fallait que je rentre et vite ! J'étais dans un état épouvantable. Qu'est-ce que c'était que cette horreur qui me poursuivait ? Ça n'était pas réel. C'était impossible. Une telle araignée n'existait pas. Si ça n'avait été que son aspect ! Mais il émanait de son monstre une telle malveillance, une cruauté perverse, une intelligence malsaine entièrement consacrée à me nuire. Et puis qu'est-ce que ça signifiait ? Sylvie, Gaëlle et Patricia, toutes les trois devenant des... des Maîtresses. Pas dans le sens commun du terme mais des Maîtresses femmes. Les trois le même jour... Le même fantasme... Et moi depuis mon passage chez Gaëlle... Je ne me reconnaissait plus. C'était pas possible de devenir si différent, si rapidement, si radicalement. Peut-être qu'il y avait quelque chose dans l'urine féminine qui rendait dépendant. Quelque chose qui assujettissait les hommes... J'en avait encore tellement envie ! Je n'arrivait pas à me dire que désirer ça c'était normal mais pour rien au monde ...