54.7 T’en as jamais assez, toi…
Datte: 28/10/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... torse, son visage enfoui dans le creux de mon épaule ; l’odeur de sa peau toute proche m’enivre, j’enfonce à mon tour mon visage dans sa crinière brune.
Au gré des mouvements de son cou, sa barbe frotte ma peau sans cesse ; mais là où ses poils décapent sensuellement, ses lèvres soignent tout aussi sensuellement. Ses lèvres, et sa langue : cette langue qui se balade inlassablement sur ma peau, remonte à mon oreille, cette oreille qu’il revient mordiller sans ménagement.
Ses coups de reins sont lents, tout doux ; fou de plaisir, je laisse mes mains se déchaîner sur son dos, chercher le contact avec sa peau mate et soyeuse, caresser, étreindre ; aucun geste me semble excessif pour lui témoigner le plaisir inouï qu’il est en train de m’offrir.
Mais qu’est-ce que c’est bon de se faire plaisir entre garçons ! Ceux qui disent le contraire, c’est qu’ils n’ont jamais pu ou voulu essayer. Oui, qu’est-ce que c’est bon de se faire plaisir entre garçon, surtout lorsque le plaisir ne se résume pas à un emboitement, à un frottement de corps, mais lorsque ce plaisir est porté par la complicité des esprits ; lorsqu’on prend à ce point son pied, tout en désirant ardemment en offrir à l’autre, je crois que ça s’appelle « faire l’amour », ce qui n’a rien à voir avec « baiser » ; on baise un cul, mais on ne fait pas l’amour qu’à un corps, si beau soit-il : lorsqu’on fait l’amour, on le fait à un esprit, à une âme qu’on rencontre, qu’on reconnaît, qu’on aime. Et les esprits, ça n’a pas ...
... de sexe. Peu importe l’enveloppe charnelle qui les abrite.
Lorsque le bogoss sent son orgasme venir, il relève brusquement la tête ; sa chaînette oscilles contre mon menton, nos regards se croisent brièvement, le sien semble complètement habité et dérouté par le plaisir tout proche ; puis, geste inattendu, il pose son front contre mon front ; sa chaînette se pose entre mes lèvres, je sens son souffle brûlant sur mon visage, j’ai l’impression que ses lèvres cherchent les miennes, presque l’impression de sentir ses lèvres contre les miennes.
Hélas, c’est à ce moment-là que l’orgasme explose dans son bas ventre et dans sa tête : son front trempé se décolle du mien avec un mouvement brusque, presque violent ; son visage s’enfonce à nouveau dans le creux de mon épaule, son torse revient se coller à mon torse.
Le bobrun envoie trois derniers coups de reins puissants, juste de coller son bassin très serré au mien, comme pour s’enfoncer le plus loin possible entre mes fesses, comme pour être sûr de me féconder de sa virilité brûlante.
Puis, un nouveau rugissement de jeune mâle résonne dans ma chambre ; et son orgasme se déploie au rythme de petits coups de reins intenses et doux comme des caresses ; des caresses qui provoquent accessoirement des frottements appuyés, insistants de ses abdos sur ma queue.
Les violentes contractions de son corps me donnent la mesure des giclées qu’il est en train de décharger au plus profond de moi : c’est exactement au même moment que je ...