1. Bienvenue au paradis !


    Datte: 27/10/2018, Catégories: f, ff, fbi, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, conte, délire, fantastiqu, merveilleu, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... concentrer, le ravissement ne cesse de croître, le bassin devient soudain animé d’une vie propre, le monde n’existe plus, et la jouissance vous emporte, et ne semble jamais en finir.
    
    Je reviens sur terre, le souffle court, les cheveux collés, j’ouvre les yeux. Ah, mince, je n’avais pas pensé à cela, là-bas, à une centaine de mètres, dans la barre de bâtiments qui fait face à ma fenêtre, il y a un garçon. Pas facile de dire à quoi il ressemble, mais une chose est certaine, il n’a rien raté du spectacle.
    
    Je compte les étages, histoire de voir où il habite, par précaution. Si d’aventure il venait à m’importuner, je saurais où le trouver. Quoi, que…
    
    — Deviens l’une de ces filles de ces vidéos, qu’il a dit, mon zigoto immaculé. Bien roulée, je le suis, pas de problème. Mon corps est réceptif, je viens de le vérifier. Mais qu’en est-il de ma pudeur, suis-je capable d’avoir le comportement qu’elles ont ?
    
    Il n’y a qu’un moyen de le savoir.
    
    J’enfile donc mon jean à même la peau, le tee-shirt de la même façon, et je sors.
    
    Alors, on a dit, escalier C, douzième étage, probablement porte à droite. Je sonne, bingo.
    
    Le type qui est là face à moi est bien celui que j’ai vu tout à l’heure sur son balcon. Une bonne vingtaine d’années, brun, assez grand, pas trop mal de sa personne, mais habillé comme il se doit d’un survêt de marque. Lorsqu’il me voit apparaître dans l’entrebâillement de sa porte, sa mâchoire manque de se décrocher.
    
    — Salut. C’est comment ton prénom ...
    ... ?
    — Michael.
    — Très bien, Michael. Tu es seul ?
    — Heu, oui, m’zelle.
    — Eh bien, Michael, j’ai un petit service à te demander. Comme tu as pu le voir, moi aussi je suis seul, pardon, seule. Et j’aimerais bien un peu de compagnie…
    
    Il regarde frénétiquement à droite et à gauche, il doit se dire qu’il est en train d’être le pigeon d’une quelconque caméra cachée. Je le rassure.
    
    — T’inquiète, il n’y a personne. Par contre, si d’aventure tu avais envie de clamer ta bonne fortune un peu trop fort, je sais où tu habites… Et tu verras, même si ce n’était pas vrai, toutes les filles du quartier seront ravies d’apprendre que tu as une petite bite.
    
    L’avantage d’avoir été un mec dans une autre vie, c’est de savoir taper précisément là où ça fait mal. Objectif atteint, quelque chose me dit que bien qu’il soit à sa porte, il ne sait plus où il habite. Pour ajouter un peu plus au trouble, je l’embrasse à pleine bouche, il est si surpris qu’il en a du mal à me rendre mon baiser.
    
    — T’as quarante euros ?
    — Pourquoi faire ?
    — Il y a un hôtel, pas loin. Tu veux un dessin ?
    — Mais…
    — Y’a pas de mais ! T’as envie de me baiser, oui ou non ?
    
    Le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai des méthodes un peu cavalières, mais vu ce qu’il m’arrive, je n’ai pas envie de faire de chichis. Par contre, le problème, c’est que même si je n’en laisse rien paraître, j’ai une trouille bleue : même si mon corps est celui d’une fille, j’ai toujours l’esprit d’un homme. Lorsque mon lascar va se ...
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