Un après-midi mouvementé - Histoires de Sexe

Un après-midi mouvementé

... bouteille vide, abandonnée au bord du lit. Il se positionne, à genoux à côté de Carole, toujours allongée. Penché sur la fente de l’entrejambe, d’un geste lent et assuré, il enfonce le goulot en elle. Sous la surprise, Carole se crispe, puis se détend en soupirant bruyamment, pour mieux accueillir l’objet dur et froid, qui s’agite en elle.

— Oh ! oui, c’est trop bon ! Attends, il y en aura pour toi aussi, vicieux ! siffle-t-elle entre ses mâchoires tétanisées par la montée du plaisir.

Elle se tourne à demi vers son partenaire, ce qui lui permet d’amener la tête entre les cuisses de Vincent. Une de ses mains flatte tour à tour les bourses et la raie du jeune homme. Celui-ci comprend ce que veut faire son amie et pour lui faciliter la tâche, vient se positionner sur elle, en soixante-neuf. Il empoigne la bouteille à deux mains et lui impose un rythme nouveau, plus lent, mais cherche désormais à la faire pénétrer davantage, jusqu’au bout de la partie évasée.

Carole, pendant ce temps, dirige le sexe roide vers sa poitrine, en agaçant les testicules de la langue. Puis elle vient papillonner autour de l’anus, qu’elle détend peu à peu. Vincent soupire d’aise sous la feuille de rose savamment administrée. Une phalange le pénètre timidement, puis s’enhardit peu à peu. C’est bientôt tout le doigt de Carole, qui lui masse délicatement la prostate, à travers la mince paroi.

— Tu me fais jouir ! finit-il par souffler à son amie, qui aussitôt laisse aussi libre cours à son ...

... plaisir.

La vague de l’orgasme les fauche dans un râle commun. Un unique et long jet de semence vient s’étaler sur le ventre de Carole. Après quelques halètements, les amants s’écartent l’un de l’autre. Vincent retire avec délicatesse l’olisbos improvisé.

Après un brin de toilette, ils reprennent des forces entre les draps tout juste changés, allongés côte à côte.

— C’était une expérience originale, souffle Carole. J’ai bien fait de t’aiguillonner, sur ton manque de créativité. Rien de tel que d’égratigner ton ego pour te booster.
— Parce que tu me crois assez puéril et immature pour marcher à la provocation ?
— Exactement. Comme quand tu m’as draguée la première fois. C’était gentillet au début, mais quand je t’ai dit que tu étais beaucoup trop jeune pour moi, tu as tout de suite passé la vitesse supérieure.
— Ah oui, je me souviens maintenant, au début tu m’avais fait ton numéro de la femme inaccessible, sourit à son tour le jeune homme. Bon, mes motivations ne sont peut-être pas toujours très complexes à saisir, finalement.
— Comme tous les hommes ! Du moment qu’il y a du sexe à gagner, on peut vous faire faire n’importe quoi.
— Et c’était l’heure du cliché vaginocrate du jour, assuré par Carole, renvoie Vincent à sa compagne, qui s’esclaffe.

La sonnette de la porte d’entrée les interrompt.

— Flûte, ça doit être la paysagiste, je l’avais complètement oubliée, celle-là ! Elle devait passer me montrer ses dernières retouches sur un projet.
— Bah, laisse-la ...