1. Le sextrot 2


    Datte: 08/02/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... mesure de fournir une partie du travail…
    
    Si tu étais venu une heure plus tôt, tu m’aurais trouvée dans une cabine avec un homme nu dont je prenais les mesures, taille, tour de cou, de poitrine, de hanches, de fesses, de cuisses et de mollets ainsi que la pointure des pieds. Un à la fois, les trois y sont passés.
    
    - Tu t’es régalée, je suppose, à examiner et toucher ces hommes en tenue d’Adam.
    
    - Le plus jeune m’a effrayée. J’étais accroupie pour prendre ses dimensions du bas du corps et subitement j’ai vu se dresser sous mon nez une verge tendue. Je me suis retenue pour ne pas la prendre en bouche. Cette façon de bander montrait que je ne lui étais pas indifférente. J’aurais volontiers fait décongestionner la trique. Il a mis un doigt sur la bouche puis s’est excusé à voix basse en montrant du doigt ses deux collègues.
    
    - Je suis novice, mais ne vous inquiétez pas, j’apprends à dominer mes pulsions.
    
    Le contentement de recevoir sa commande la rend volubile
    
    - Je n’ai pas à craindre d’eux des violences sexuelles. Les deux autres, sans doute mieux aguerris se sont montrés absolument corrects pendant la prise des mesures. Ils m’ont annoncé une visite prochaine, passé la commande que voici. Si mon service leur convient, ils m’enverront des collègues. Si tu savais comme je suis contente de décrocher des contrats de ce genre. Ils achètent des articles de luxe sans mégoter sur les coûts. Mon affaire va se développer. Les as-tu vus sortir ?
    
    - Oui, comme toi je me ...
    ... suis interrogé sur la raison de leur présence.
    
    - Et tu as douté de moi ! C’est à eux que je dois l’examen détaillé de mon corps qui a précédé les instants merveilleux que tu m’as fait vivre ? Quand me feras-tu définitivement confiance ?
    
    - Quand ta beauté cessera d’attirer les regards. Excuse-moi d’avoir si peur de te perdre.
    
    - Parce que tu m’as si bien fait l’amour, je te pardonne. Admets que je me sois donnée à ces trois hommes et qu’ils aient porté des préservatifs, tes doigts dans ma chatte ou dans mon derrière n’auraient trouvé aucune trace, sinon une mouille naturelle. Je te dispense de m’espionner de façon si peu efficace. Mais continue à m’aimer aussi bien et tu ne pourras pas me perdre.
    
    Robert m’accroche dans la rue. Lili ne veut plus écouter ses doléances, c’est préjudiciable à l’activité de son sextrot. Par ma faute, Lili refuse de se livrer à des activités de formatrice. A raison d’une seule séance par semaine elle améliorerait le rendement de sa remplaçante. Il décide de me convaincre de l’amener à collaborer dans son établissement. Sa chanson commence à me lasser. Pour me débarrasser de lui, je l’interroge avec ironie et sans mesurer toutes les conséquences de mes propos :
    
    - Fais-tu travailler ta femme dans ta boîte ? ou ta sœur incestueuse
    
    - Non, ma femme ne veut pas. Quelle sœur. Je n’ai pas de sœur.
    
    - Quand tu auras persuadé ta propre femme, je tenterai d’en parler à Lili.
    
    Paroles malheureuses ! Le surlendemain Lili et moi revenons de la ...