1. Nouvelle prof


    Datte: 25/10/2018, Catégories: fh, hplusag, fplusag, jeunes, Collègues / Travail profélève, danser, jalousie, Oral pénétratio, fsodo, f+prof, Auteur: Sarah, Source: Revebebe

    ... quittâmes le restaurant. Nous marchâmes jusqu’à sa voiture et il me ramena chez moi. Je ne lui proposai pas d’entrer, ce qui le déçut, même s’il tenta de le cacher. Je fermai la portière en lui souriant et en le remerciant pour cette bonne soirée. Je rentrai chez moi et me mis à la fenêtre. Il resta un petit moment à observer la maison puis finit par s’en aller. Je m’allongeai sur le canapé et pensai à lui. Il était gentil, mignon, serviable, drôle. Pourquoi l’avais-je si vite rembarré ? Il avait raison, il fallait s’amuser un peu. Mais ce n’était plus ce qu’il voulait, il souhaitait une relation sérieuse. Moi non. Je décidai cependant d’accepter une éventuelle prochaine sortie.
    
    Le conseil de classe du premier trimestre arriva. Mes deux perturbateurs en prirent pour leur grade de la part de tous leurs professeurs. Je ne pouvais qu’être d’accord avec eux, même s’ils se tenaient tranquilles dans mon cours depuis quelque temps, ce que je signalai pour tenter d’atténuer les mauvaises appréciations. Philippe vint me voir à la sortie de la réunion.
    
    — Si je t’invite, tu acceptes.
    — Peut-être. Qu’est-ce que tu me proposes ?
    — Un repas préparé par mes soins.
    — Chez toi ?
    — Oui. Tu peux refuser, je comprendrai.
    — Non, non, pas de problèmes. Tu sais cuisiner ?
    — Quand on est célibataire, on n’a pas trop le choix. Demain soir, pour fêter les congés, ça te convient ?
    — Tout à fait.
    — Je viendrai te chercher.
    
    Je le quittai ravie qu’il ait décidé de retenter sa chance. Le ...
    ... lendemain, je passai deux heures à me préparer. Je savais très bien ce qu’il risquait d’entreprendre et, même si j’ignorais encore si j’allais céder ou pas, je préférais être prête dans l’éventualité où la soirée dégénèrerait. Il vint me chercher à l’heure précise et me conduisit jusque chez lui, à une demi-heure de route. Il vivait dans un petit appartement au troisième étage d’un immeuble neuf. Il servit l’apéritif et nous trinquâmes à nos vacances, amplement méritées selon lui. Il me fit asseoir et s’occupa du service.
    
    — C’était délicieux, le complimentai-je à la fin du repas.
    — Merci beaucoup. J’ai fait de mon mieux. Je me suis appliqué.
    — Un régal.
    — Un café pour conclure ?
    — Je veux bien.
    
    Pendant qu’il préparait le café, je pris mes aises et m’installai sur le canapé. Face à moi, je découvris une impressionnante collection de CD.
    
    — Combien tu en as, des disques ?
    — Pas loin de cinq cents. Mets-en un si tu veux.
    — D’accord.
    
    Je vis de nombreux artistes que je ne connaissais pas, des noms venus d’ailleurs, du folklore grec, du rock norvégien, des rythmes africains ou asiatiques. Un disque de musique irlandaise m’attira et je le mis dans le lecteur. Une musique douce, de la harpe, emplit l’atmosphère. Philippe arriva avec les tasses et les posa sur la table basse au moment où une femme commença à chanter.
    
    — Que raconte-t-elle, lui demandai-je ?
    — Elle parle d’un amour brisé, d’un homme qui s’en va pour faire la guerre et qui ne revient pas. D’une terre ...
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