1. Rêve d'amour


    Datte: 25/10/2018, Catégories: hh, voisins, campagne, train, revede, Oral hdanus, hsodo, fantastiqu, inithh, Gay Auteur: Pierre Dubreuil, Source: Revebebe

    ... retourna, l’air comblé :
    
    — Hmm ! Quel réveil ! Voilà de quoi vous mettre de bonne humeur pour la journée !
    
    Et il embrassa les lèvres de Jérôme. Celui-ci le retourna sur le dos, s’agenouilla à côté de lui et, après lui avoir rendu son baiser, il commença à l’embrasser dans le cou, sur le torse, à lui mordiller les tétons, à lui lécher le ventre, à glisser sa langue dans son nombril. Adrien, immobile, se laissait faire ; il était bien ; sa satisfaction s’extériorisait par une sorte de feulement, presque inaudible mais qui ne s’arrêtait pas. Puis Jérôme descendit plus bas ; ses lèvres attaquèrent la toison pubienne d’Adrien ; sa langue se mit à caresser la hampe qui en surgissait, à la parcourir sur toute sa longueur, à tourner autour du gland, à en exciter les replis. Adrien sursauta et, malgré le violent désir qui le possédait, repoussa la tête de Jérôme.
    
    — Jérôme, non ! Ne fais pas ça : tu es encore trop hétéro, ça va te dégoûter !
    
    Jérôme se mit à rire :
    
    — Je ne sais pas si je suis encore trop hétéro, comme tu dis, ni si un jour je le serai moins. Ce que je sais, c’est que j’ai envie de la goûter, ta queue, et depuis longtemps, encore. Tu n’étais pas le seul à fantasmer dans le train ! D’ailleurs, regarde, est-ce que quelqu’un de dégoûté serait dans cet état-là ?
    
    Prenant la main d’Adrien, il la posa sur son sexe ; il était tendu à se rompre et palpitait de joie. Adrien, sans plus de paroles, vaincu et ravi de l’être, se rallongea et s’abandonna au ...
    ... plaisir.
    
    Jérôme se débrouillait comme un chef, au point qu’Adrien se mit à douter que, pour lui, ce fût bien une première fois : langue agile et câline, lèvres chaudes et humides qui s’attachaient au gland, gorge accueillante, mains secondant habilement la bouche. Il imprimait des mouvements plutôt rapides, et Adrien, bientôt, atteignit les berges de l’extase. Jérôme, qui s’en rendit compte, accéléra la cadence. Adrien, de toutes ses forces, essaya de le repousser, mais il tenait bon.
    
    — Non, Jérôme, non ! Je vais jouir ! Laisse-moi sortir !
    
    Rien n’y fit : Jérôme, d’une main de fer, clouait Adrien au lit sans lui permettre de quitter sa bouche. Ce dernier, résigné, explosa bientôt en lui avec un long soupir d’enchantement. Jérôme aussi semblait heureux : longtemps encore, il flatta de la langue et des lèvres le sexe qui se refusait à mollir. Adrien gémissait. Puis Jérôme, le libérant enfin, s’allongea sur lui. Ses lèvres, sa langue, trouvèrent les siennes ; le goût de sa propre liqueur pénétra Adrien, et, à cette sensation, sa hampe s’agita et fit mine de se redresser. Jérôme la regarda avec admiration, la caressa doucement, et dit :
    
    — Qu’est-ce que c’est bon, le sperme ! Quand je pense que, toutes ces années, je me suis privé d’un tel délice ! Que de temps perdu !
    
    Puis Adrien se rendit compte qu’il était seul sur le lit ; mais cela ne le surprit ni ne le dérangea.
    
    ***
    
    Tout le week-end se déroula à l’avenant : absences et présences alternées, sans aucune logique ...
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