Rêve d'amour
Datte: 25/10/2018,
Catégories:
hh,
voisins,
campagne,
train,
revede,
Oral
hdanus,
hsodo,
fantastiqu,
inithh,
Gay
Auteur: Pierre Dubreuil, Source: Revebebe
... plus en plus rapprochés, de plus en plus violents, lui dilataient la gorge. Il en ressentait des haut-le-cœur et avait peur de vomir, pourtant il était heureux, et n’aurait pas donné sa place pour un empire. Cela dura longtemps. Soudain, la verge de Jérôme se cambra et s’agrandit encore ; il n’allait pas tarder à atteindre le point de non-retour ; vite, il sortit de la bouche d’Adrien, le releva, et l’embrassa avec une tendresse qui le surprit et l’émut.
— Viens, allons sur le lit maintenant, murmura-t-il en lui caressant le visage, je veux me garder pour mieux jouir en toi.
Ils s’allongèrent, sans hâte se déshabillèrent l’un l’autre, puis, corps contre corps, bouche contre bouche, sexes mêlés, dansèrent longtemps, très longtemps, dans les vagues du plaisir.
***
Jérôme cria. Dans un ultime coup de reins, son sexe se contracta, s’agita violemment à l’intérieur d’Adrien qui sentit sa jouissance décupler. Un flot brûlant se répandait en lui, intarissable, et en même temps l’orgasme montait, rapide, implacable, dans tout son corps dont l’anus lui semblait le centre, il s’infiltrait partout, si exquis qu’il en devenait intolérable. Adrien ouvrit les yeux. La gueule d’ange de Jérôme, qui, l’instant d’avant, se penchait sur son visage, les yeux chavirés, en pleine extase, n’était plus là ; il se redressa, examina la pièce : il était seul.
— Encore un rêve ! s’écria-t-il. Non, ce n’est pas possible, cette fois-ci, je n’y crois pas, c’était trop bon, j’ai joui trop ...
... fort, et puis d’ailleurs, après tout, tant pis si c’en est un, je m’en moque, des rêves de cette qualité, c’est mieux que la réalité, et s’ils arrivent comme ça sur commande, alors, vivent les rêves !
Et, retombant épuisé sur l’oreiller, il s’endormit aussitôt.
***
Un peu plus tard, il s’éveilla : Jérôme, collé à son dos, lui passait la main entre les cuisses.
— Tu es revenu ? demanda Adrien, la voix ensommeillée.
Jérôme ne répondit que par un petit rire. Il l’embrassa dans le cou et lui mordilla l’oreille, tout en flattant de la main son sexe encore engourdi. Il se rapprocha de lui et Adrien sentit contre ses fesses, déjà bien ferme, la preuve de son désir ; la vigueur, aussitôt, le gagna. Il imprima à son bassin un imperceptible mouvement pour mieux sentir, plaquée à lui, cette hampe si désirable, et gémit d’aise à ce contact. Jérôme perçut l’invite ; aussitôt, il se positionna à la porte de son intimité et, très lentement, y pénétra.
Ils restèrent ainsi longtemps, une heure, deux heures, plus ? Ils n’auraient su le dire. Jérôme allait et venait au ralenti. À peine bougeait-il. De la main, il imprimait les mêmes mouvements au sexe d’Adrien. Ils étaient bien, ils flirtaient avec l’orgasme en permanence, en éprouvaient les sensations, mais, d’un tacite accord, se refusaient à l’atteindre ; ils auraient voulu que ce moment ne connût pas de fin, voulu ne jamais plus sortir l’un de l’autre, ne jamais parvenir à cette jouissance, qui, toute sublime et attendue, tout ...