Le pirate - Histoires de Sexe

Le pirate

... gémissements, et des cris assourdis. La pièce, de dimensions respectables, avait été segmentée par de lourdes tentures et de fins voiles, et était remplie de couples, de trios, voire plus concentrés sur leurs ébats. Certains hommes n’étaient là que pour regarder, d’autre dans l’espoir de pouvoir se mêler aux fornicateurs. Deux créatures les approchèrent, entièrement nues, et Jack se dit que finalement, cette mission lui plaisait de plus en plus.

Tandis qu’AM01 commençait à faire le tour de la pièce pour débusquer leur cible, les filles guidèrent Jack vers un bar situé à l’autre bout de la salle. C’était une idée intelligente, car le client était obligé de passer devant tous ces corps qui se mélangeaient, d’entendre les gémissements de plaisir et les cris de jouissance. Peu de gens pouvaient rester insensible à un tel spectacle.

Il se fit servir un verre et se tourna contre le bar pour pouvoir profiter du spectacle. Ici un couple était très occupé à se faire jouir avec la langue, là, un groupe d’hommes besognaient une créature visiblement féminine, mais d’une espèce que Jack ne connaissait pas. Sa peau bleue transparente laissait filtrer une lueur blanche qui pulsait au rythme des coups de boutoir de l’homme qui la prenait par derrière. Son visage sans yeux était couvert d’un liquide blanc que Jack n’avait pas de mal à identifier. Un homme vint lui prendre la bouche tandis que deux autres lui caressaient les seins, qu’elle avait au nombre de quatre.

Dans un coin ...

... de la pièce, un groupe de créatures aux formes élancées, et comme couvertes d’écailles étaient reliées entre elles par les tentacules rouges d’un Oridien, monstre gélatineux venant d’une galaxie non loin d’ici. Mais le clou du spectacle était assuré par un homme de haute stature qui était visiblement un mutant.

De grandes cornes avaient poussé sur ses épaules musculeuses, et certaines parties de son corps s’étaient calcifiées jusqu’à avoir la rigidité de l’os. Une longue queue barbelée lui tombait des reins jusqu’au sol. Son membre érigé était d’une taille et d’une grosseur anormale, mais la Lyrienne qui l’accueillait ne semblait pas s’en plaindre. Les lyriens étaient de petite créatures longilignes dont le corps avait une élasticité surprenante, et le sexe de celle-ci était distendu d’une façon spectaculaire tandis le mutant la faisait glisser sur son pénis en la tenant par les hanches. Les pieds de la Lyrienne ne touchaient même pas le sol, son petit corps ballottant dans les bras du géant. Un cercle de spectateurs, masculins et féminins, s’était formé autour du couple et les mataient sans scrupules, la plupart en se masturbant.

Le bar était rempli par une orgie en bonne et due forme, et Jack sentit son excitation revenir au pas de charge malgré son aventure avec la féline quelques minutes auparavant. Mais cette fois, le boulot prenait le pas sur le plaisir, et il décida de rester en alerte plutôt que de se laisser distraire par la scène qui se déroulait sous ses ...