Eva prise, mais uniquement à contre pied
Datte: 25/10/2018,
Catégories:
fh,
ffh,
hotel,
Oral
pénétratio,
fsodo,
consoler,
Auteur: Gil.06, Source: Revebebe
Résumé : Troublée par ma rencontre avec Aline, ma femme en parle à son amie d’enfance Eva qui, après avoir parlé avec nous, essaie par tous les moyens de nous faire réagir. Pour ce faire, elle tente de me faire succomber, sans résultat. (Voir n° 13891, 13922 et 14000)
Avec toutes ces péripéties, cela fait trois fois que je ne dors pratiquement pas cette semaine. Je tourne au ralenti, j’ai une haleine de cheval, des valises sous les yeux et je tourne à la caféine pure. Si elle existait en poudre, en intraveineuse, c’est sûr que je deviendrais vite accro. Je profite de mon état de faiblesse pour rentrer tôt.
Carole n’est pas là, elle a dû faire trois courses avant de rentrer. Je me pose sur le canapé avec un journal.
Il est plus de dix heures lorsque je rouvre un œil. Je me lève et vais dans la cuisine, a priori Carole a mangé seule pour éviter la confrontation ; je mange un morceau et vais me coucher. Le lendemain, samedi, je me réveille tôt, descends à la cuisine, prépare le petit déjeuner et attends Carole pour lui expliquer ma soirée avec Eva. J’entends la douche fonctionner : dans cinq minutes elle va venir déjeuner. Je repasse les événements de la soirée et ne sais pas si je dois aller à l’essentiel ou reprendre tous les événements un par un, en les amplifiant ou les diminuant.
Dois-je rester uniquement factuel ou lui parler de mes faiblesses ?
La porte d’entrée vient de se refermer, Carole est sortie sans faire de bruit, je me précipite à la porte, lui ...
... demande de rester cinq minutes, mais elle m’ignore et s’en va.
J’essaie son téléphone mais rien n’y fait.
Que nous arrive-t-il ? Je veux revenir en arrière, je n’ai rien fait de mal, enfin pas trop. J’ai regardé une femme d’un peu trop près, et notre couple s’est brûlé en essayant de comprendre ce qui lui arrivait.
Le samedi fut très long, je me suis mis au lit de bonne heure en me promettant de régler tout le lendemain matin. Carole est rentrée après minuit, elle s’est couchée sans faire de bruit, je suis resté de mon côté sans rien dire.
Le dimanche matin, je décide de prendre tout en main. Je me lève, m’habille rapidement et attends sur la chaise de la chambre qu’elle se réveille.
— Bien dormi ? dis-je dès qu’elle se réveille.
— Quoi ? fait-elle surprise en se redressant.
Sans lui laisser le temps d’analyser, je lui jette à la figure :
— Est-ce que nous avons couché ensemble ? c’est non ! Est-ce que nous nous sommes embrassés ? c’est oui ! Est-ce que j’ai été dans sa chambre en pleine nuit ? c’est oui. Est-ce que j’ai failli par la pensée ? c’est oui et de nouveau, est-ce que j’ai fait l’amour à Eva ? c’est non ! Si tu ne veux pas m’écouter, ne m’écoute pas, mais si tu as envie, je te raconterai tout.
Je la laisse réfléchir et descends à la cuisine déjeuner avec l’espoir qu’elle vienne. Le bruit de la porte d’entrée m’enlève cet espoir. Ce n’est qu’en fin d’après-midi qu’elle réapparaît, s’assied dans le fauteuil face au canapé où je suis et me dit ...