1. Aujourd'hui j'ai eu envie de toi


    Datte: 08/02/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Mister Grey, Source: Hds

    Aujourd’hui j’ai eu envie de toi.
    
    Ça m’a pris au réveil comme le souvenir d’un rêve qui s’efface lentement. Mon cerveau encore engourdi me renvoie ton odeur, me renvoie le son et la douceur de ton souffle. Les yeux mi-clos fixant le plafond plongé dans l’obscurité, je laisse mon esprit s’emplir de toi. Tous mes sens sont au repos, comme endormis, mais pourtant je te ressens distinctement. Je sens la douceur de ta peau contre la mienne. Je vois le vert si particulier de tes yeux flamber sous ta crinière de jais. J’entends les soupirs et les gémissements dont tu accompagnes mes caresses. J’hume le parfum de ton corps, de ton plaisir et de ta fougue. Et je goûte à tes lèvres, toutes tes lèvres. Ces pensées volatiles, fugaces comme une brise d’été, vont et viennent, caressant mon subconscient, que j’expose à ces doux souvenirs comme on le ferait d’un corps nu sous un timide soleil de printemps. Réchauffé mais frissonnant, le mien commence alors à s’animer, à prendre conscience de son éveil. Les draps encore chauds enveloppent mon corps comme le ferais mes bras au tien. Couché sur le dos, je prends alors conscience que mon cerveau n’a pas été le seul stimulé par cet afflux de pensées et de sensations. Les draps maintiennent tendrement l’expression palpitante de mon désir pour toi plaquée sur mon ventre. Je pourrais m’en saisir, simuler tes caresses et stimuler l’objet de mes envies, mais je préfère rester immobile.
    
    Laisser mon esprit divaguer…
    
    …Ainsi je peux t’imaginer à ...
    ... mes côtés. Je peux voir l’œuvre d’art qu’est ton corps, expression de ta personnalité mise à nue, onduler jusqu’au lit où je suis allongé. Je peux déceler le sourire coquin qui anime tes lèvres avant qu’elles ne se soudent aux miennes. Je sens alors ton souffle se mélanger au mien. Ta langue darder timidement entre mes lèvres, caressante, curieuse et pleine d’envie. Nos mains ne sont pas en reste non plus. À peine nos corps ont été à portée l’un de l’autre qu’elles se sont faites aventureuses et exploratrices. Se baladant allègrement au grès des courbes de ton corps, elles m’en renvoient tous les détails, me permettant de te voir les yeux clos. Les frissons qui parcourent ton corps sous mes caresses sont comme autant de choc électrique stimulant ma propre excitation. Ces quelques instants d’union font disparaître la perception même du temps. Nos envies communes de l’autre semblent irradier de nos corps, rendant l’air palpable. Enrichies par nos baisers,elles se conjuguent, se multiplient exponentiellement et alimente le brasier de nos passions. Nos gestes sont de plus en plus prononcés, nos caresses plus appuyées. Nos souffles s’accélèrent. Tes doigts me griffent. Mes mains te tiennent, te plaquent contre mon corps. Je sens mon cœur s’accélérer et mon sexe tendu pulser en cadence. Puis nos lèvres se séparent. Nos langues tentent de rester en contact, de voler une dernière fraction de tendresse alors que nos visages s’éloignent l’un de l’autre. Lorsque nos regards se croisent ...
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