1. Mais oui, c'était moi 2


    Datte: 24/10/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... n'aime pas Greg, je ne l'aime pas d'amour. Les circonstances ont voulu que ce soit lui.
    
    Le sang menstruel sur le bout des doigts de mon futur employeur principal a calmé son envie de me faire subir d'autres attouchements ce premier jour. Il m'a présenté au personnel, m'a personnellement fait visiter les installations de l'entreprise. Le soir, àmon départ, il a insisté pour m'embrasser mais n'a eu droit qu'au double bisou réglementaire sur les joues. Il a voulu bouder, je lui ai précisé qu'il en serait de même à l'avenir. Il a encaissé.
    
    Je me suis sentie forte. Il a pensé que les choses s'arrangeraient avec le temps. J'ai pensé que ma conduite me vaudrait l'indulgence de Jean.
    
    Quelle erreur ! Jean et moi ne nous croisons que rarement en raison de mes nouveaux horaires de travail. Nos relations sont purement professionnelles. Jamais un regard amical, jamais un mot tendre, jamais un geste amoureux. De jour en jour grandit en moi un désespoir muet. Je ne pleure plus. Je me demande comment faire pour l'attendrir ou pour l'exciter et l'amener dans mes draps. De jour en jour, Greg paraît plus joyeux . Que sait-il de l'inflexibilité de mon mari, de mon besoin impérieux de sexe ? J'ai mouillé mes coussins entre mes cuisses en rêvant de Jean. Que fait mon mari pour dominer ses envies de plaisir de chair ?
    
    Hier soir je me suis promenée dans le couloir en nuisette transparente, je l'inaugurais, pleine d'espoir. Jean m'a croisée et a maugréé ;
    
    - Tu perds ton temps. Essaie ...
    ... plutôt avec ton amant
    
    - Je n'ai pas d'amant.
    
    '- Greg succombera surement.
    
    Et il a fermé la porte de sa chambre
    
    Je l'ai suivi et suis entrée et j'ai hurlé, folle d'amour et de rage :
    
    - Je t'aime, j'ai envie de toi, fais-moi l'amour ! Je suis une femme normale, j'ai besoin de toi, je te veux.
    
    J'ai levé ma nuisette pour l'enlever. Il a regardé mon ventre, mon pubis, le capuchon du clitoris q'il avait tant baisé; blafard, il m'a montré la porte et a murmuré :
    
    - Dehors !
    
    Son cri m'a fait peur, j'ai reculé. Je n'ai pas dormi de la nuit. J'ai compris, il ne m'aimera jamais plus. Il n'a pas besoin de mon amour. Mon besoin de tendresse, de câlins, de sexe n'avaient plus d'intérêt pour Jean. Je n"avais plus rien à attendre de lui. Seule mon activité de comptable me permettrait désormais de le fréquenter "professionnellement" Alors...J'ai dormi pendant 24 heures.
    
    Greg est venu dans mon bureau ce matin là.
    
    - Alors, on fait l'école buissonnière*
    
    - Oui. C'est les vacances. Peux-tu fermer la porte, j'ai à te parler.
    
    - Tu ne peux plus démissionner, Charles nous a quittés, hier. désolé de ton absence à son pot de départ. Il a promis de revenir pour toi. Dis, toi et lui ...?
    
    - Quoi ? Charles est marié, heureux en ménage. Nous avons travaillé ensemble et sympathisé. Tu serais jaloux d'une belle amitié entre tes employés?
    
    - Non, je suis jaloux de Jean. Ca va mieux entre vous?
    
    - Non, hélas. Il ne pardonnera jamais. Je suis si malheureuse.
    
    Je n'ai pas ...