Incroyable mais vrai 3
Datte: 23/10/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Accent, Source: Hds
... question que j’irai poser un peu plus tard à ce cher cousin pour confronter vos réponses : depuis quand Jérôme est-il ton amant ? Depuis avant notre mariage ? Est-ce lui qui t’a dépucelée ?
- Non, non ! A notre mariage j’étais encore vie…
- Ne me prends pas pour un idiot, tu n’étais plus vierge. Je ne t’ai d'ailleurs rien reproché à ce sujet, je n'étais plus vierge également. Mais ta liaison date de quand ? Pendant combien d’années me suis-je trompé sur tes sentiments, ai-je cru vivre avec une femme aimante et sincère, depuis quand poussent mes cornes ?
- C’est nouveau. Et je n’ai jamais voulu te faire cocu. C’est différent et compliqué à expliquer.
- Tu voudrais que je comprenne ce langage. Allez, déballe ou prépare ton voyage.
- Il y a trois mois, au décès de Marie, l’épouse de Jérôme, je suis allée lui présenter mes condoléances, c’est naturel, je suis sa cousine. J’ai essayé ensuite de le consoler, je l’ai revu après les funérailles. Il était abattu, il se laissait aller, il faisait pitié. Son pain était moins bon, tout le monde le plaignait, certains menaçaient de changer de boulangerie. J’ai décidé de lui remonter le moral, de l’encourager à prendre le dessus et à refaire du bon pain. La vendeuse ce jour là était absente, le magasin est fermé le lundi, je l’ai pris dans mes bras, je l’ai obligé à me regarder dans les yeux pour me promettre d’être plus fort. Il s’est penché sur moi, puis il m’a embrassée et puis voilà...
- Voilà quoi ?
- Tu ne ...
... devines pas ? C’est gênant à détailler. Bon, nous avons fait l’amour. Pendant les mouvements il ne cessait pas de m’embrasser, de me dire des mots gentils, de me dire qu’il m’aimait toujours, plus qu’autrefois, qu’il avait besoin de moi, que si je voulais être sa maîtresse son pain serait le meilleur de la contrée. Il était touchant.
- Et tu t’es laissé toucher ? Ça va de soi. Et depuis ?
- Chaque lundi on se voit. Au début c’était dans la boulangerie. Pour la bonne cause, il me culbutait sur le pétrin, me penchait sur le comptoir ou me troussait debout. Il est fort tu sais, il me soulevait à bout de bras et me laissait redescendre sur sa pine.
- Il enfournait sa baguette debout comme d'autres jouent du piano debout ! Bon, passe-moi les détails scabreux de tes infidélités. Pourquoi forniquez-vous dans notre lit. Ça ne te gêne pas un peu ?
- Est-ce grave? Une fois la vendeuse a essayé d’entrer, a appelé. Nous n’avons par répondu. Alors Jérôme a préféré notre maison, c’est plus discret. Sauf aujourd’hui ! Pourquoi es-tu revenu ?
- Pour l’instant, je pose les questions. Donc Jérôme te possède le lundi après-midi depuis quelques semaines, là dans le lit où nous faisons l’amour ? Seulement le lundi? Maintenant ton adultère est reconnu. Tu n'as plus à craindre de me faire de la peine. Je ne vois pas pourquoi, il ne t’accueillerait pas chez lui, tous les jours et toutes les nuits ? A cause de la vendeuse ? Attends , il n’a pas épousé Gervaise? Ce n’est que sa vendeuse?
- ...