1. Suzie


    Datte: 23/10/2018, Catégories: fh, couple, Oral pénétratio, fsodo, confession, Auteur: Xuodid, Source: Revebebe

    Suzie, Suzanne.
    
    Rien que le prénom, je vous projette trente ans en arrière.
    
    Suzie, je l’ai rencontrée chez des amis. Vous la décrire ? 1,67 m, 65 kg. Suzie se croit grosse. Sa conne de mère ne cesse de lui répéter : « Tu es trop grosse, regarde ta sœur ! » Je l’ai vue, sa pauvre sœur, sèche de corps et d’humeur. Une peine à jouir.
    
    Suzie c’est du miel. Elle en a la couleur. Cheveux châtains soyeux, yeux noisette comme rarement et la couleur n’est rien, ce beau regard inquiet, mais gourmand. Son poids ? Faut pas exagérer et il n’y a pas que la balance, il y a la répartition et chez Suzie, c’est harmonieux, reparti où il faut, pas de bourrelets, une Vénus à la Botticelli. Suzie fait envie, mais ne le sait pas.
    
    Il me fut facile de la brancher. Lui sourire, la faire rire, l’entraîner au bistrot du coin. Elle a du mal à croire que l’on puisse s’intéresser à elle pour d’autres raisons que tirer un coup vite fait et disparaître. Ça lui est arrivé souvent, elle ne sait pas dire non, ça la rend un peu triste.
    
    Du comptoir nous passons à une petite table au fond. Sourires presque gênés. Il me faut relancer la conversation. Sauvé par les klaxons d’un cortège nuptial, un gars au bar s’exclame : « le matin la mariée était en blanc, le soir, elle était en foncé ». Rires. On parle des mariages où on nous a traînés. La mère énervée, le père trop sérieux, la mariée entre larmes de stress et émotion, le neveu qui fait chier, le mec bourré qui foutra en l’air la soirée et le marié ...
    ... qui se demande parfois ce qu’il fout là, c’est rarement réussi.
    
    Suzie, tu sais que tu me fais bander en ce moment ? Mais, il se fait tard, j’habite loin, je ne veux rien précipiter.
    
    — On se revoit le week-end prochain ?
    — J’aimerai bien, susurre-t-elle. Voilà mon numéro de téléphone, on s’appelle vendredi.
    
    Bises, regards qui ont du mal à se détacher. Une heure de route pour moi.
    
    Le téléphone n’a pas sonné de la semaine. Ouf, elle n’est pas du genre pot de colle ! C’est con, mais du coup, vendredi, je suis inquiet. Sauf qu’à 20 h :driing, c’est elle. Rencard demain aprèm.
    
    Il fait pas beau, je la prends par la main, on va au cinéma. Je me souviens plus du film. Elle me tenait la main, la serrant très fort parfois. Nous nous sommes embrassés furtivement. Resto. Gourmande, la coquine, mais avec la mesure d’une épicurienne. Pas le genre à se goinfrer de desserts.
    
    On marche dans la rue maintenant. Peu de monde, je l’arrête, nos lèvres se touchent, l’ourlet délicat des siennes a conservé le léger goût plaisant de son stick. Elle sent bon. À présent, elle me serre fort dans ses bras, la tête inclinée en arrière, bouche offerte, je suis autorisé à en faire plus. Nos lèvres, nos langues, nos phéromones inconscientes ce mélangent à plaisir. L’un contre l’autre, elle sent ma raideur masculine contre son abdomen. C’était très amoureux comme approche.
    
    — Tu viens chez moi, ce soir ?
    
    On avance, mon bras autour de son cou, le sien autour de ma taille.
    
    T2 charmant, ...
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