1. Le fantasme du métro


    Datte: 20/10/2018, Catégories: fh, inconnu, train, nopéné, extraconj, Masturbation Auteur: Borderline, Source: Revebebe

    ... deviens toute rouge, la chaleur dans le wagon est presque étouffante, je commence à transpirer et haleter. Vas-tu aller au bout de tes caresses ou vas-tu abandonner, en me laissant frustrée et te fondre dans la foule ?
    
    Je laisse malgré moi échapper un petit gémissement de plaisir, et lorsque deux ou trois têtes se tournent vers moi, je fais mine de fredonner ma musique. Heureusement qu’elle est là, sinon, j’aurais eu du mal à me justifier. Je m’agrippe encore plus à la barre, j’ai les jambes qui flageolent, mes mains sont toutes moites, lorsque tout à coup je sens mon téléphone vibrer, signe que j’ai reçu un message. Je le regarde et constate que tu m’as envoyé "Je t’aime" par SMS. Du coup, je prends conscience avec horreur que la main qui me caresse et qui me donne du plaisir depuis tout à l’heure ne t’appartient pas. En effet, tu n’écris les SMS qu’avec tes deux mains, pour une meilleure stabilité ; tu as toujours été comme ça. Que faire ? Crier au viol ? Alerter quelqu’un ? J’aimerais tant, mais je suis rongée par le plaisir que cet inconnu me donne, un plaisir devenu immédiatement malsain, mais mon corps ne m’obéit plus. Il est prisonnier de la volupté, je ne peux plus m’arrêter.
    
    Je ferme les yeux, ma tête se pose sur la barre, je tente de toutes mes forces de ne pas succomber au plaisir qui ne fait qu’accroître chaque seconde ; je me dis que non, je ne peux pas, je n’ai pas le droit. Je cherche des yeux quelqu’un qui pourrait m’aider, et vite. Je ne peux pas ...
    ... jouir comme ça, pas devant tout le monde, ce serait affreux s’ils s’apercevaient de quelque chose ; de quoi aurais-je l’air ? Je vais bientôt arriver à ma station, je dois tout faire pour tenir jusque là. Seulement, le plaisir est toujours plus fort. Mais c’est trop tard : plus je tente de retarder l’inévitable, plus ça devient intense. Je sens le plaisir suprême m’envahir, je tremble, je me mords la lèvre inférieure jusqu’au sang pour ne pas hurler, mais ce n’est pas l’envie qui m’en manque, hélas. Mes jambes manquent de se dérober, heureusement que je m’étais agrippée. La main victorieuse finit par se retirer, et nous arrivons à ma station. Je sors de cette maudite rame, rongée par la honte, sans me retourner. De toute façon, même si je le faisais, comment le reconnaîtrais-je ?
    
    Je dois rentrer chez moi aussi vite que possible, mais c’est difficile avec une culotte tout juste bonne à essorer. J’ai l’impression que les gens s’en rendent compte ; je marche à toute vitesse, et heureusement, au bout de quelques instants, j’arrive à notre immeuble. Je me précipite chez nous, je me sens honteuse, coupable, salie, souillée. Tu viens pour m’accueillir avec notre petit baiser habituel, mais mes yeux sont remplis d’une fièvre intense. Je laisse tomber mon sac à main sans même me déshabiller et je me précipite sur toi. Je t’embrasse comme une damnée, comme si tu venais de frôler la mort. Tu ne comprends pas ce qui se passe ; je te fais vite comprendre que j’ai une envie folle de ton ...