Un début
Datte: 19/10/2018,
Catégories:
f,
Collègues / Travail
cérébral,
vidéox,
Masturbation
jouet,
confession,
Auteur: Caroline, Source: Revebebe
Avant j’étais sage, mais ça c’était avant. Pendant des années, j’ai tout sacrifié à mes études puis à mon boulot. J’ai fait la connerie de ma vie en laissant de belles années passer. Je voyais mes copines sortir avec leurs copains et moi je restais seule à bosser sans me rendre compte qu’il n’y avait pas que le boulot dans la vie. Chaque jour c’était dodo, boulot, dodo et rien d’autre. Quand un mec me draguait, je haussais les épaules ne sachant pas quoi répondre et les deux seules fois où je suis sortie avec un mec, je les ai plaqués dès qu’ils ont voulu aller trop loin. Pour les collègues du boulot, j’étais la bonne copine un peu nunuche avec qui on discute mais avec qui on n’imagine même pas sortir. Quand j’entendais les blagues vaseuses des gars qui faisaient rire tout le monde, je m’enfuyais mais le soir, quand j’étais seule et que j’y repensais en rougissant, je sentais un petit filet couler au niveau de mon entrecuisse dans ma petite culotte. J’en ai pleuré d’être comme ça et de ne pas trouver le moyen de changer les choses.
Cet hiver, je suis allée en vacances chez mon amie Solange. Elle a 21 ans et elle, elle est déjà en couple. Elle a toujours eu du succès avec les mecs et je ne compte plus le nombre de ceux qui sont passés dans son lit. Elle passe des heures devant la glace à se préparer avant de sortir et son dressing est plein à craquer de petites tenues sexy pour sortir et faire craquer les mecs. Quand je suis arrivée chez eux, son copain n’était pas encore ...
... rentré du boulot et on a eu la même conversation qu’on avait déjà eue des tas de fois ensemble sur elle et moi et nos vies si différentes.
— Tu es jolie, tu sais ! Peut-être sûrement plus que moi d’ailleurs. T’as perdu une occasion l’autre nuit en boîte. T’avais du succès avec les deux loulous qui étaient assis et qui sont venus te voir à un moment pendant que tu dansais, ils arrêtaient pas de te mater. Ils avaient envie de finir la nuit avec toi, mais bien sûr, comme d’habitude, t’as encore fait ta timide ! Moi, je te promets, j’aurais pas laissé passer l’occase, surtout avec le grand qui avait le pull bleu.
— Tu crois qu’ils avaient vraiment envie de ça, franchement, bourrés comme ils étaient ? Et puis pourquoi tu dis que je fais ma timide ?
— Je suis sûre que tu leur as mis un vent, mais c’est pas en remballant les mecs comme tu le fais toujours ou en étant sur la défensive que tu vas pouvoir décoller un jour. Il n’y a que toi qui es comme ça à ne penser qu’au boulot ! Faut te laisser aller et t’amuser un peu sinon à 25 ans tu seras comme une mémère.
— T’es vache ! J’essaye de changer un peu des fois, qu’est-ce que tu crois ? Je ne suis pas comme toi, c’est tout, et puis j’ai pas le temps en ce moment. Tu sais, je suis trop contente d’avoir trouvé ce boulot et cet appart, et pour le reste, j’ai le temps.
— Tu dis toujours ça mais en attendant il y a en a qui attendent que tu te décides.
— Pourquoi tu rigoles ?
— Non, pour rien.
— Si ! Dis !
— Non, pour rien, mais ...