Mésaventures ou Mes aventures de selfbondage (1)
Datte: 19/10/2018,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: rougherdick, Source: Xstory
... que les blocs me glissaient des mains et que je vacillais sur mes talons, mais qu’est-ce que je mouillais !
Je posai les blocs de glace dans deux bassines de part et d’autre de ma chambre, puis m’assis sur mon lit. Je liai mes genoux avec de solides morceaux de Scotch, puis réalisai que j’avais oublié de mettre mon collier en cuir ! Je m’en saisis et l’enfilai tant que j’avais les mains encore libres. Je jetai un coup d’œil à mon réveil : plus que cinq minutes avant que l’œuf ne commence ses vibrations, suivant le réglage programmé sur l’application de mon téléphone, que j’avais laissé exprès sur le meuble de l’entrée pour le rendre difficile d’accès.
Enfin, ayant vérifié que tout était prêt, je serrai le deuxième bracelet de menotte sur mon poignet, et aussitôt je ressentis un vertige délicieux dans le creux de mon ventre. La partie rationnelle de mon cerveau m’assurait que je venais de commettre une grave erreur, que je me mettais inutilement en danger, tandis que mon sexe qui mouillait abondamment criait victoire. Je me délectais de ma position, tirai sur mes liens pour en éprouver la résistance. Je me regardai dans le miroir fixé sur mon armoire et éprouvai de la honte à me voir ainsi harnachée. Une honte délicieuse !
J’attendais avec impatience et inquiétude que l’œuf démarre ses vibrations. Je ne pouvais m’empêcher de me balancer d’avant en arrière, cherchant à effectuer un frottement du cuir de ma ceinture contre mon sexe. En vain.
Soudain, l’œuf se lança ...
... et ce furent plusieurs vagues de plaisir successives qui me conduisirent presque jusqu’à l’extase. Je me régalais de cet insupportable plaisir ininterrompu. Je mouillais abondamment et poussais des gémissements sans aucune retenue. Les yeux fermés, tout abandonnée à cette torture érotique, je planais. Il me sembla perdre la notion du temps.
Lorsque je rouvris les yeux, le bloc de glace dans la bassine n’était qu’à moitié fondu. Trois quarts d’heure étaient déjà passés, et j’avais l’impression de ne plus pouvoir endurer plus. Le plaisir me submergea à cette idée, et j’arc-boutai mon corps, proche de l’orgasme. Au milieu de ma jouissance, je ressentis soudain la désagréable sensation d’être observée. Ma fenêtre ne donnait que sur la forêt. Je tournai la tête vers ma porte et mon cœur fit un bon lorsque je vis, narquoisement appuyé dans l’embrasure mon colocataire Bruce. La honte d’être surprise harnachée dans un tel attirail, et toujours aussi stimulée par l’œuf vibrant, cela me fit l’effet d’une bombe. J’étais tétanisée, mais j’en ressentis un vif plaisir.
— Eh bien dis-moi, te voir ainsi était la dernière chose à laquelle je m’attendais, Carole. Tu as l’air de t’amuser.
Je voulus lui dire de s’en aller, de me laisser tranquille, mais j’étais entravée par le bâillon que je m’étais moi-même attaché.
— Dis-moi, puissance trois sur cinq, ce n’est pas très intense mais pourtant tu as déjà l’air de bien jouir.
Il sortit mon smartphone de sa poche de jean. Je poussai ...