Retour à Paris - Histoires de Sexe

Retour à Paris

... les jambes pliées, genoux aux oreilles. La seconde, Lemua est assis sur un fauteuil, elle à genoux le suce comme si sa vie en dépendait. Brusquement, elle s’immobilise. Valériane comprend qu’il est en train d’éjaculer. Au bout de quelques secondes, Anne recule. Plusieurs jets viennent s’écraser sur son visage et ses cheveux. Elle déglutit plusieurs fois et ayant fini d’avaler, elle regobe la queue pour de nouvelles rasades.

Les laissant poursuivre, la secrétaire ferme la porte et repart chercher seau, serviettes et le reste, se disant que demain matin, le personnel de ménage s’étonnera de voir le stock ainsi diminué. Il risque de l’être encore plus s’il regarde le linge sale d’un peu près. Quand elle revient, il est 7 h passé. Cela fait une heure et demie qu’ils baisent. Elle aimerait bien rentrer chez elle, mais ne veut quitter la place tant que son amie y est. C’est finalement à 8 h bien sonnées que Lemua l’appelle par l’interphone pour qu’elle amène une grande bouteille d’eau et de quoi se rendre présentable. Ayant tout sous la main, elle entre illico. C’est pour retrouver Anne de nouveau à genoux donnant des coups de langue au service trois pièces de Bernard qui, la voyant, remarque :

— Bravo ! C’est ce qu’on appelle de l’efficacité. Donnez-moi, s’il vous plaît, la bouteille.

Mécaniquement elle la lui donne, le regard rivé sur Anne qui ne lui prête aucune attention. Il la vide d’un trait, puis il baisse les yeux vers sa directrice toujours à l’œuvre :

— Tu ...

... peux arrêter, c’est nickel. Y pas à dire, t’aimes le bel ouvrage. Je vais quand même prendre une douche malgré ton travail léché. Tu devrais faire de même ; à cette heure, il n’y a plus personne. Tu devrais demander à ta secrétaire si elle accepte, car ce n’est pas dans ses attributions, de faire un peu de ménage pendant ce temps.

Valériane répond directement :

— Je m’en occupe.

Il prend une serviette, la noue autour de sa taille et aide Anne à se nettoyer. Cela fait, ils s’habillent et partent aux douches.

La secrétaire a depuis longtemps fini de rendre le bureau présentable quand sa patronne revient :

— Tu en as mis du temps. Je finissais par penser que t’étais partie sans me prévenir.

Elle regarde son amie et s’exclame :

— C’est pas vrai ! Vous avez remis ça sous la douche ! Qu’est-ce qui te prends ? Tu es devenue folle ou quoi ?

Anne, bien que rougissant, rétorque :

— Oh, ça va. Tu vas pas passer la journée là-dessus.
— Non. Passer la journée dessus, c‘est pas moi. C’est Lemua… sur toi. Je ne te savais pas aussi accro aux galipettes, au point de faire ça n’importe où, avec n’importe qui… Ce n’est même pas vrai. Ce n’est pas n’importe où, c’est dans ton bureau et ce n’est pas avec n’importe qui, c’est avec Lemua, un de tes subordonnés qui te conteste le plus. Qu’espères-tu, qu’après ça il se montre plus conciliant ?
— Arrête ! Pas la peine de me faire la leçon. Je me rends bien compte, mais ça ne me donne pas d’explication. Je ne comprends pas. ...