Les Zaventuriers (17) - Histoires de Sexe

Les Zaventuriers (17)

... de large, mais qui est beaucoup plus long. C’est au bout cette fois de 17 pas qu’il y a un nouveau coude à droite, mais là encore l’endroit est désert. Après un nouveau tournant à droite au bout cette fois de cinq pas, et bien que la galerie continue plus loin, se trouve alors toujours sur leur droite une porte qui est probablement en chêne.

Mais lorsque Gardain essaie de l’ouvrir tandis que ses compagnons le couvrent, il n’y arrive pas. Hermine lâche alors la phrase qui met en évidence leur manque de préparation :

— Nous aurions dû recruter un cambrioleur capable de crocheter les serrures, parce que si toutes les portes sont verrouillées, nous risquons d’avoir un léger problème...

Le nain brandit alors sa hache, et il dit à ses compagnons :

— Avec mes lames de mithril, il me faudra pas longtemps pour la défoncer.

Mais Mella l’arrête d’un geste :

— Je te ferai dire que lorsque tu auras commencé à faire du raffut, il en faudra encore moins à l’affreux qui sévit en ces lieux pour venir voir ce que tu es en train de trafiquer.

— Bon alors on fait quoi ? On continue en laissant derrière nous tous ce qui pourrait y avoir dans la salle qui doit se trouver derrière cette porte, et dans celles d’après ? Parce qu’il y a peut-être des objets de grande valeur à l’intérieur, et peut-être même le sceptre qu’on cherche. Sinon pourquoi est-ce qu’elles seraient barricadées ?

C’est Hermine qui lui répond :

— Cela ne te servira à rien d’être riche si tu as ...

... trépassé. Pour l’instant notre priorité est de trouver le monstre qui a occis ceux qui ont pénétré ici avant nous, et de nous en débarrasser avant que ce soit lui qui ne le fasse. Après cela, même si nous avons déjà trouvé l’objet de notre quête, tu pourras bûcheronner autant de bois que tu le voudras.

Puis Krill intervient :

— Je t’aiderai pour aller plus vite.

Avant d’ajouter un petit sourire aux lèvres :

— À conditions qu’on partage le butin, bien entendu.

Le nain légèrement vexé, bougonne :

— Tu me prends pour qui ? Quoiqu’on puisse trouver on partagera en cinq parts égales, comme ça été décidé au départ...

Et Mella ajoute sur un ton espiègle :

— Sauf pour ce qui est des objets qui sont propres à la classe de chacun d’entre nous, j’espère que tu ne l’as pas oublié.

— x-X-x-

Cette discussion a bien entendu été faite à voix basse et calmement, bien que les compagnons ne soient pas tout à fait d’accord sur la manière dont les choses doivent se passer, et ils reprennent ensuite lentement leur cheminement. Le couloir tourne tantôt à droite tantôt à gauche, et bien entendu ils font attention à chaque coude que rien ne les attende au détour. Une fois qu’ils ont dépassé la quatrième porte, qui comme toutes les autres était verrouillée, Mella qui n’est pas à son aise vu qu’elle a toujours vécu en pleine nature, demande à ses amis :

— Où sommes-nous ? Dans un labyrinthe ?

Cette fois encore, c’est la mage qui répond :

— Non. Un labyrinthe propose ...