Une Jeunesse Bourgeoise
Datte: 12/10/2018,
Catégories:
Épouses affectueuses,
Auteur: byJipai, Source: Literotica
... de Kermarec la regardait machinalement, guettant de l'œil son approbation. Florence réussit et contenir son émotion et à lui donner le change.
" C'est un peu tôt encore dit elle, nous pouvons attendre encore une bonne semaine. "
" Comme tu voudras ma chéri, mais dis le moi assez tôt que je te note dans mon agenda. "
Ils passèrent à table et Florence écourta sa soirée, prétextant une fatigue bien réelle. Elle monta vite dans sa chambre, se prépara pour la nuit et se coucha pour plonger bientôt dans un sommeil agité.
Quand elle ouvrit les yeux le lendemain, elle était seule dans le lit et le soleil perçait à travers la lourde tenture qui masquait la fenêtre. Elle se leva sur le coude en se frottant les yeux, quand elle eut conscience que la douleur était encore présente, tout lui revint en mémoire et elle paniqua, s'imaginant qu'elle allait provoquer un accouchement prématuré.
Elle se leva vivement et se précipita sur son téléphone, nerveusement elle composa le numéro de Pétillon et tomba sur sa secrétaire. Elle connaissait cette femme revêche à la voix acide, désagréable qui faisait barrage entre les patientes et son patron. Florence dut décliner son identité, pour la discrétion c'était râpé, mais la cerbère consentit à lui passer le docteur.
" Ici Florence de Kermarec, puis je vous parler? "
" Chère amie! Quelle surprise! Comment allez vous? "
" Pas très bien et c'est pour ça que je vous téléphone. "
" Que vous arrive t il? "
" J'ai depuis ...
... hier des douleurs dans le bas ventre. "
" Ah! En avez-vous parlé à votre mari? "
" Vous plaisantez? "
" Bon, je vois! Pouvez vous venir à mon cabinet? "
" Je me dois à la plus grande discrétion. "
" Ne craignez rien, vous allez venir pendant la pose déjeuner de ma secrétaire, venez vers douze heure trente, il n'y aura personne et je pourrai vous recevoir sans crainte. "
" Je vous téléphonerai avant. "
" Bien entendu, je serai à l'écoute. "
Florence raccrocha, elle était un peu rassurée mais un fond d'angoisse demeurait en elle. Encore une fois elle allait se mettre en danger avec ce véreux de Pétillon, mais avait elle le choix sans se trahir à tout jamais?
En attendant l'heure, elle s'occupa de son linge de la veille, faisant tout disparaître dans la poubelle, éliminant du même coup les preuves de sa trahison. Le temps lui paraissait long dans l'attente de voir ce vieux fourbe de Pétillon. Quand il fut midi et quart, elle décrocha son téléphone et appela Pétillon, il décrocha à la première sonnerie. " Oui, la voie est libre lui dit il, venez. "
Florence se rua sur son sac à main, rafla ses clés de voitures et se précipita. Le cabinet de Pétillon n'était si éloigné de chez elle, en cinq minutes elle y fut et elle frappait déjà à sa porte. L'huis s'ouvrit en silence et elle s'engouffra dans le cabinet médical.
" Alors chère amie de quoi se plaint on aujourd'hui? "
" Je vous en prie! J'ai mal et j'attends de vous autre chose que des sarcasmes! ...