1. Le voyage


    Datte: 11/10/2018, Catégories: fh, jeunes, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation 69, nopéné, aventure, fantastiqu, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    ... glissa vers l’entrée de ce qui tenait lieu de couloir dans la tente.
    
    L’ouverture principale était ouverte, laissant la chiche lumière de la lune de Linwit entrer dans le fragile édifice. La tapisserie qui masquait la chambre des deux prêtresses bâillait un peu, et Fyrag ne put que regarder ce qui s’y passait.
    
    Il mit du temps à distinguer deux silhouettes. La première, à califourchon sur la seconde, était trop râblée pour être Thyris. Ce devait être Rhonda. Elle lutinait les seins de la seconde d’une main, et son corps, arqué vers l’arrière, laissait à penser qu’elle taquinait la colline secrète de sa partenaire de l’autre. Des gémissements rauques, comme un peu étouffés, venaient confirmer son impression.
    
    Un nuage passa avant que Fyrag n’ait pu identifier la deuxième ombre. Il n’eut que le temps de la voir tendre sa main vers l’avant, vers le sexe tendu de celle qui la caressait et se frottait lascivement sur son ventre.
    
    Il retint son souffle. Le corps, étendu dans les oreillers, était à peine visible. Il ne s’en inquiétait que plus, car, ne voyant qu’une partie de la pièce, il imaginait une troisième femme tapie dans l’ombre, et alors aucun doute ne serait plus permis. Il se rongeait le poing, n’osant ni se montrer, ni partir. Le nuage passa, il put de nouveau voir. Les deux silhouettes étaient maintenant mêlées de façon indistincte. Deux tons de voix se faisaient entendre, sans discrétion aucune. L’une se redressa soudain. Rhonda, oui, à coup sûr. L’autre se ...
    ... releva, pour lui voler un baiser. Fyrag crut défaillir de bonheur. La poitrine ainsi entrevue, presque en ombre, était bien trop petite pour être celle de Thyris.
    
    Les deux femmes partageaient une étreinte tendre, qui excluait tout autre participant. Fyrag, se faisant le plus discret possible, sortit de la tente, et là, respira l’air frais à grandes goulées.
    
    Il marcha au hasard, sans but. Un petit feu de camp, à peine lumineux dans les lueurs de l’aube, l’attira. Il avait un peu froid, sans savoir si c’était la fraîcheur du matin ou le trop-plein d’émotion. Arrivé prés du foyer, il s’arrêta : Thyris tisonnait les flammes, d’un air à la fois concentré et lointain. Il hésita. Une brise légère le fit frissonner. Il se décida, et, sans faire de bruit, s’installa près des flammes.
    
    Pendant un temps assez long, elle ne le vit pas, perdue dans ses pensées. Lui savourait simplement le petit matin, la fraîcheur, la chaleur des flammes sur son visage, l’odeur de foin coupé et de fumée, et la beauté, pour une fois sans coquetterie, de sa compagne d’aventure. Quand elle releva la tête, elle ne marqua aucune surprise. Il en fut étrangement content.
    
    Il parla le premier :
    
    — Elles t’ont réveillée, toi aussi.
    
    Thyris baissait la tête, dessinant des figures dans la cendre avec ce qui lui avait servi de tisonnier.
    
    — Oui.
    
    Fyrag sentit une fêlure dans son silence, et se tut.
    
    — Elles m’ont vue partir. Derina m’a fait signe de les rejoindre, mais je n’ai pas voulu.
    
    Son ...
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