1. Ma Logeuse Ch. 06


    Datte: 11/10/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: byomrouge, Source: Literotica

    ... je savais que j'avais été pour quelque chose dans le plaisir qu'elle avait pris.
    
    « Ça va? »
    
    C'était curieux comme après chaque humiliation, elle me demandait si ça allait, comme pour se rassurer sur le fait qu'elle n'était pas aller trop loin.
    
    « Oui Madame, ça va...ça va bien »
    
    « Tiens, je t'ai apporté un verre d'eau »
    
    Je bus avec plaisir ce verre d'eau fraîche qui rinçait ma bouche du goût âpre du sperme. Elle se pencha sur moi et me fit une bise sur la joue.
    
    « Tu es trempé de sueur...et d'autres choses...je crois que tu devrais aller prendre une douche. »
    
    « Oui...je le crois aussi »
    
    La sensation de l'eau chaude sur ma peau me fit un bien énorme. En me lavant, je me sentais libéré des scories de mes sentiments amers et je reprenais petit à petit le contrôle de mes émotions.
    
    Quand je descendis dans le salon, Hélène avait revêtu sa robe de chambre habituelle. Elle avait un regard comblé que j'avais du mal à soutenir.
    
    « Pascal..je voudrais... »
    
    « Non Hélène...ne dites rien...c'était bien...c'est notre manière de vivre tous les deux...le plaisir pour vous et la souffrance pour moi...mais sachez que j'éprouve un bonheur ineffable à savoir que ma souffrance participe à votre plaisir...vous avez le plaisir du corps ...moi celui de l'esprit mais il est tellement puissant »
    
    « Tu aimes vraiment ce que je te fais vivre? »
    
    « Oui Madame, vraiment... »
    
    Elle tapa avec sa main sur la banquette à côté d'elle.
    
    « Viens là »
    
    Je m'assis a ses ...
    ... côtés. Elle prit ma cage dans sa main.
    
    « Tu sais, j'ai envie de faire plein de choses avec toi, des choses que je n'ai jamais faites avec personnes, j'ai une nouvelle idée tous les jours... si un jour je vais trop loin, si je te fais quelque chose que tu ne peux pas supporter, dis le moi. Mais, il y aura un prix à payer, si tu me dis cela, le jeu sera fini, et nous redeviendrons le gentil locataire de la gentille propriétaire que nous n'aurions peut-être jamais dû cesser d'être. »
    
    « Je ne vous dirai ça pour rien au monde...Madame »
    
    « Tssst tsst...ne dis pas cela...tu ne sais pas jusqu'où je peux aller Bon aller...on mange...j'ai une faim de louve »
    
    Lundi et mardi ne donnèrent lieu à aucune nouveauté. Je passais ma soirée du lundi à lécher les pieds d'Hélène, comme cela arrivait maintenant assez souvent. je ne me lassais pas de respirer leur odeur aigre et de goutter sur ses bas le sel acidulé de sa sueur. Cela provoquait toujours chez moi un sentiment d'humiliation que j'adorais.
    
    Mercredi, soir pendant le repas, Hélène m'apprit que Bertrand partait pour une quinzaine de jours en voyage. Je ne peux pas dire que cette nouvelle m'ait chagriné, d'autant plus qu'elle ajouta une phrase ambiguë qui fit naître chez moi un espoir insensé.
    
    « Alors, petit-puceau, pendant quinze jours, c'est toi seul qui devras t'occuper de moi. »
    
    Le soir, alors que nous étions couchés, moi sur mon tapis et elle dans son lit, j'entendis Hélène se caresser avec des soupirs étouffés. ...