1. Terra incognita ?


    Datte: 08/10/2018, Catégories: fh, gymnastiqu, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Masturbation jouet, sf, Auteur: iam.knowbodies, Source: Revebebe

    ... viol ? l’apostropha-t-il.
    — Après sa… démonstration, je ne suis pas sûr qu’on pourrait parler de viol… De toute façon, on a déjà partagé nos ébats avec une fille, je serais mal venu de me plaindre si elle voulait y inviter un garçon, ou même se le garder pour elle toute seule. Elle fait ce qu’elle veut, elle ne m’appartient pas plus que je ne suis sa propriété !
    — C’est vrai, tu veux me violer ? minauda l’objet des débats.
    — Oui, enfin, non, en fait, je préfère regarder.
    — Ça, on sait ! On n’est pas près d’oublier tes photos de « chatte ondée dorée », ricana l’albinos.
    — Et sinon, tu as passé une bonne nuit ? s’enquit vicieusement sa compagne, faisant mine de changer de sujet.
    — Excellente ! Et avec un réveil, j’vous dis pas !
    — Tu fais référence à ma tenue ?
    — Bien sûr, à quoi d’autre ?
    
    Un signal sonore les empêcha de poursuivre plus avant ce dialogue de dupes. Ils se jetèrent tous trois sur le petit poste de communication – Braise avait redirigé le système de communication laser sur le réseau interne. Il n’y avait donca priori qu’une seule personne à pouvoir les joindre par ce biais.
    
    — Kina !
    — Enfin !
    — Ça va ?
    —Eh ben, je vous manque tant que ça ? Désolée, les amis, mais je ne pouvais pas risquer encore plus l’existence de la colonie en vous contactant…
    — On sait, mais on commençait à s’inquiéter… Comment ça s’est passé ?
    —Bien, je suppose, soupira la jeune elfe.Mais franchement, j’ai pas envie de parler de ça maintenant. Tout ce que je veux, c’est ...
    ... décoller et vous rejoindre ! Je peux y aller maintenant ?
    — Euh, on est dans la cuisine, là, attends cinq minutes, on file à la passerelle.
    
    Les quelques vieux coucous qui assuraient la surveillance de l’espace proche étaient pour l’instant suffisamment loin, le contrôle aérien local quasiment inexistant, et c’était la fin de la nuit, au sol – bref, des conditions quasi idéales pour tenter de décoller aussi discrètement que possible !
    
    Une bonne heure plus tard, la navette rejoignait son berceau, et les quatre compagnons étaient à nouveau réunis. Une fois passées les effusions d’usage, devant le malaise évident de la messagère, Braise la lança :
    
    — Allez, raconte ! C’était dur ?
    — Ça n’était pas facile, non… Surtout que je les connais depuis toute petite, j’ai vécu cinquante ans parmi eux, alors leur annoncer que j’ai détruit ce qui les protégeait depuis un millénaire…
    — Mais tu es une alchimiste, non ? C’est ton rôle.
    — Je suis sensée être un facteur d’évolution, pas de révolution ! Encore heureux qu’on soit capable de bloquer nos émotions, sinon ils m’auraient lynchée, quand je leur ai appris que leur anonymat avait volé en éclats, qu’ils le veuillent ou non.
    — Mais ils t’ont quand même laissée repartir, finalement, remarqua Sylandre.
    — Oui, ça n’a pas été évident, mais ils ont fini par convenir que je n’avais pas sciemment révélé notre existence, et que je pouvais difficilement faire plus de dégâts. Piètre consolation ! Enfin, ils sont prévenus et s’occupent ...