Anonymix
Datte: 08/10/2018,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
telnet,
amour,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
jeu,
Humour
Auteur: PtitLoup, Source: Revebebe
... pour Gaëlle qui jette souvent un regard par dessus la cloison du bureau, comme pour prendre en flagrant délit son prétendant anonyme. OK, passons à la seconde étape.
Je commence à écrire mon courrier X lorsqu’elle s’approche de moi. Je ferme illico mon traitement de texte et relève la tête vers elle. Mes yeux se figent sur son décolleté où je perçois l’aube de ses seins. Quelle vision merveilleuse. Gaëlle, en toute innocence, reste penchée à mes côtés et me demande en tendant un papier :
— Tiens, dis-moi ce que tu penses de ça ?
Zut. Je n’avais pas prévu qu’elle me questionne sur mon propre délit. Je parcours la lettre en ayant l’air curieux.
— Eh bien, tu as un admirateur ?
— Je sais pas quoi faire, je ne sais pas de qui il s’agit, t’as pas une idée ?
— Pas du tout. J’en connais plus d’un qui aimerait avoir tes faveurs, mais qui en particulier ? Non je ne vois pas. Jean-Louis ?
— Arrête tes conneries, je suis sérieuse, je flippe et…
— T’as rien à craindre ! Si le mec était malsain il n’aurait pas écrit un courrier… Enfin je pense. Tu veux faire quoi ?
— Je ne sais pas. Tu vas me prendre pour une débile mais… j’ai envie de jouer le jeu.
— Ah oui ? J’croyais tu flippais ?
— Oui…, mais ça m’excite, me fit-elle avec un sourire mutin. Et puis le jour où ça va trop loin, j’arrête, rajoute-t-elle.
— Fais attention quand même, te laisse pas embarquer dans un truc où tu perds le contrôle.
Oh le boulet ! Qu’est-ce que je venais de dire. Je la mettais en garde ...
... contre moi.
— T’inquiète, je te raconterai tout. Si ça craint, tu me le diras. De toute façon, c’est trop tard, j’ai déjà répondu en m’habillant comme il le souhaitait.
Je ne réponds rien. Elle retourne s’installer à son poste. Je la regarde s’asseoir, glissant ses mains sous les fesses pour maintenir sa jupe sous ses cuisses en s’asseyant. Légèrement tournée vers moi, elle reprend son travail. Mon regard reste bloqué sur ses cuisses. Étrange impression que tout ce qu’elle peut faire est naturellement beau.
À mon tour, je reprends mon travail, enfin, mon courrier.
Voilà, le ton était donné. Elle voulait jouer, on allait jouer.
Je sors ma lettre sur l’imprimante, prends discrètement une enveloppe dans mon tiroir, trace mon X dessus, puis sous prétexte de descendre prendre des nouvelles de Jean-Louis, passe devant l’accueil et dépose mon courrier. Trente minutes plus tard, je remonte à mon poste, Gaëlle est à l’accueil en train de discuter. Elle me sourit en agitant l’enveloppe comme un enfant qui découvre ses cadeaux de Noël. Nous rentrons dans le bureau, elle ferme la porte.
Je m’installe à mon poste, mine de rien, elle ouvre l’enveloppe et commence sa lecture.
— Alors ?
— Tiens, me dit-elle en me tendant la lettre.
— C’est un pervers. Demain, il te demandera de venir à poil. Si Jean-Louis n’était pas chez lui en train de cuver, je dirais que c’est son style. (César du pipoteur… moi)
— Je ne sais pas… D’un côté, je trouve ça super excitant et de l’autre ...