Histoires d'un mari cocu, larbin, et heureux (5)
Datte: 07/10/2018,
Catégories:
Trash,
Auteur: auplaisirdetous, Source: Xstory
... ...
— Et toi tu ne dors pas ma belle ?
— Non, je pense à ce que tu m’as dit.
— J’ai dit beaucoup de choses...
— Sur mon mec.
— Ah... Ton mec... On pourrait lui trouver un petit nom non ?
— Comment ça ?
— Je ne sais pas, qu’est-ce qui le caractérise ?
— Il est très gentil.
— Ok... c’est un début. Il est petit non ?
— Pas très grand non. Mais pas tout petit non plus.
— Et pas très grand de partout je pense ?
— Pfff... t’es con. Et puis il n’est pas petit de là non plus.
— Comment tu le sais ? T’en as vu d’autres ?
— Oui, évidemment.
— En vrai ?
— ...
— Dis le.
— Non...
— On va l’appeler « le gentil petit fiancé ». Alors tu repensais à quoi ?
— Je ne sais pas Karim.
— Tu pensais à moi ?
— ...
— Moi je pensais à toi !
— Menteur.
— Tu veux voir ?
— Quoi ?
— Ce que ça donne quand je pense à toi... (et il joint une photo de son sexe raide, énorme, puissant, tellement grand et large).
— Mais non !!!!!!! Impossible.
— De quoi ?
— C’est pas toi !
— Viens vérifier par toi-même ma belle.
— Non...
— Tu as peur ? C’est sûr que ça doit te changer du gentil petit fiancé.
— Arrête...
— Ok. Bonne nuit ma belle.
— ?
— Tu as de quoi faire de beaux rêves maintenant. On se voit demain.
— Bonne nuit alors, Karim.
Et il n’a pas répondu. Les jours suivants, Karim a un peu ignoré Charlotte et s’est concentré sur Aurélie. Charlotte ne comprenait pas, et le cherchait, du regard, de la ...
... parole, elle tentait d’attirer son attention, je le voyais bien. Karim aussi le savait, il s’en amusait.
— Encore quelques jours de ce traitement et tu verras elle viendra me supplier de venir la baiser dans sa chambre.
— Tu crois ?
— Je connais ce regard. C’est celui qu’elles ont toutes quand elles me veulent. Celui qu’avaient ta mère et ta sœur par exemple.
— Très drôle.
En attendant, il s’était donc attaqué à Aurélie. C’était sans doute plus compliqué. A part le boulot elle n’était pas tellement du genre à partager quoi que soit, même si Karim lui forçait un peu la main. Petit à petit, elle restait un peu plus tard le soir avec nous, elle avait même accepté de prendre un verre un jour. Charlotte était elle rentrée à l’hôtel, elle en voulait à Karim. Marc lui rentrait vite, il haïssait Karim. Je le comprenais, je le plaignais, j’imaginais qu’une fois de retour, Karim trouverait un moyen de rencontrer sa femme. Le soir au bar avec Aurélie, Karim proposa d’aller danser. Il savait qu’Aurélie adorait ça, elle nous en avait parlé. Elle hésita.
— Allez, tu le sais tu nous l’as dit toi-même, danser aide à décompresser, à relâcher un peu la pression.
— Oui, tu as raison, allez ok.
On est allé dans un club de salsa. Je ne l’avais jamais vraiment vu à l’œuvre, mais Karim se vantait souvent d’être un excellent danseur. Evidemment. Moi, j’étais aussi ridicule sur la piste de danse que dans la vie en général. A peine arrivés, Karim m’a dit d’aller au bar nous ...