1. L'amour dans les fourrés 14 et Fin


    Datte: 05/10/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... tendresse, douceur et fermeté. Que c'était bon. Ni Sabine, ni Cécile, encore moins Nathalie ne peuvent procurer cette sensation de bien être au moment de la pénétration vaginale. Je m’ enfonce, je glisse, je m’y perds. Je suis en terre connue. Oui, c’est elle. C’est son corps aimé, c’est sa patience, c’est son souffle amoureux, sa bouche gourmande, ses mains qui me tiennent prisonnier en elle. Elle les a plantées dans mes reins, c’est sa manière unique de plaquer son pubis contre moi, de s’offrir en arc pour une pénétration profonde.
    
    Je le sais, mais j’observe le silence imposé. Mais elle, sait-elle qui je suis ou est-elle aussi victime de Nathalie ? Nathalie l'a-t-elle poussée à baiser avec n'importe qui et Anne s'est-elle prêtée également à un jeu dégradant. Quel est dans cette affaire le rôle de Cécile?
    
    Et puis ZUT ! Nous nous serrons, nous nous cramponnons, nous jouissons de cette union unique retrouvée. C’est elle, c’est moi, c’est nous. Nous sommes un seul corps animé d’une même envie, habité d’une seule vie, brûlant d’un même sang en ébullition, partageant les sécrétions à tous les niveaux. Il fait noir, mais nous nous prenons, nous faisons l'amour en parfaite harmonie; nous sommes confondus.
    
    Le silence de la nuit couvre nos halètements, nos cris sourds disent la joie de nos sens et notre orgasme explose sans bruit, mais d’autant plus intense. Elle dessus maitenant, moi dessus parfois, c’est anecdotique. La seule réalité c’est cette fusion des corps et la ...
    ... fusion des volontés. Se tenir, se retenir, se chercher au plus profond, se dévorer, se retirer pour mieux se pénétrer, perdre son souffle pour retrouver sa vie, le goût de vivre, l’envie de partager avec l’autre ses sensations, son plaisir.
    
    C’est une lutte, un combat, où s’affrontent les contraires, la douceur et la force, la rage et l’apaisement, le calme et les frémissements, où tout se résume en une seule expression venue du fond du cœur. On s’était interdit de parler, mais la parole à son tour se libère en un élan brutal et simultané, en un murmure éclatant de vérité, entre quatre lèvres encore soudées :
    
    - Je t’aime.
    
    - Je t’aime.
    
    Je reviens à la réalité. Non je n’ai pas rêvé. Anne est là. Nous venons de faire l’amour, nous venons de nous dire: je t’aime. Le silence a été rompu. Continuons à murmurer:
    
    - C’est toi, que fais-tu là? Je mourrais de l’envie de ne plus te voir
    
    - Tu es là. Je mourrais de l’envie de te voir. Je ne peux plus vivre sans toi.
    
    - J’avais juré de ne plus te toucher.
    
    - J’ai juré de ne plus toucher que toi.
    
    - Mais oui, après Sylvain, après le maire, puis Joël, puis tous les autres, hommes et femmes sans distinction et tu as osé me piéger!
    
    - Mais non, c’est faux! Ce n'est pas moi. Nathalie m'a dit....
    
    - Ne change pas de sujet.On me l’a dit, chaque étape de tes amours m’a été narrée.
    
    - La rumeur, toujours la rumeur. Oh, j’ai été sollicitée, On m’a tentée, On m’a tout promis, On m'a tout offert pour une nuit, une semaine ou ...
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