1. Mister Hyde 35 et 36


    Datte: 02/10/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: LVolante, Source: Hds

    ... molle à la bouche de sa patiente.
    
    – Fais-moi bander dit-il.
    
    Nathalie approcha sa bouche du membre flaccide et le goba avec délicatesse. Lenteur et douceur étaient les sensations qui présidaient les fellations dont Frédéric était l’objet. Nathalie s’appliqua à respecter ces directives tacites. Elle aspira et étira la hampe endormie en l’enserrant entre ses lèvres où elle la fit coulisser. Sa langue tournoya autour du gland que le désir ne gorgeait pas encore puis, brusquement, elle mit fin à toute pression. Elle écarta les lèvres et, forte de la salive qui tapissait sa langue elle laissa le sexe patiner languissamment dessus.
    
    Mains sur les hanches et visage baissé vers sa soumise, Frédéric contemplaît les allées-venues de sa queue dans la bouche de Nathalie ainsi que les ondoiements du dos et de la nuque de sa femelle. Jamais il ne se lassait de ce spectacle, il s’en reput donc jusqu’à ce que sa queue donne les premiers signes de plaisir.
    
    D’un geste tendre, il interrompit Nathalie. Il voulait la baiser, s’épancher dans sa bouche pouvait attendre.
    
    D’un coup sec sur la laisse, il la guida vers le fond de la pièce et la fit monter sur un piédestal qui lui permettait de rester debout tout en prenant sa femelle en levrette. Lorsqu’elle eut grimpé sur le podium, il la prit sans ménagement et sans attendre. Il s’enfonça en elle d’un puissant coup de reins et la besogna comme un forcené. La violence de l’assaut fit crier Nathalie car, si elle appréciait d’être prise ...
    ... comme une chienne elle préférait de beaucoup que ce fut avec lenteur. Ballottée comme un bateau arraisonné, elle supporta la charge et patienta que la vigueur de son Maître se calme. Mieux que quiconque, elle pensait savoir que l’orage ferait bientôt place à la brise. Elle faisait erreur. Frédéric l’abandonna pour reprendre sa bouche. Les instants de douceur grâce auxquels il calmait ses ardeurs, il les passerait entre ses lèvres ; les pénétrations de ses deux autres orifices seraient, au contraire, brutales.
    
    Il entra de nouveau en elle après l’avoir immobilisée d’un ordre péremptoire. De bateau ivre, elle était devenue la porte d’un château que l’agresseur défonçait à grands coups de bélier. Les secousses incontrôlables faisaient vibrer son corps, fendillant toujours un peu plus le désamour qu’elle affichait pour la sauvagerie dont il usait sur elle. D’agressée, elle se sentit devenir bestiale. La chaleur montait en elle et les coups de boutoirs transformaient peu à peu sa douleur en plaisir. Ils transformaient aussi la vision qu’elle avait d’un tel comportement. Moralement, elle l’acceptait : puisqu’il était son Maître il avait tous les droits. Mais son corps, jusque-là, s’était toujours asséché. Or, à cet instant précis, ce n’était plus le cas. Son corps se soumettait à cette tyrannie comme il s’était plié aux coups de martinet ou de cravache. Une brèche venait de s’ouvrir qui lui faisait aimer cette férocité.
    
    Un autre passage par sa bouche et l’invasion reprit de plus ...