Comme une faveur (2) - Histoires de Sexe

Comme une faveur (2)

Durant les quelques jours qui ont suivis cette nuit, nous nous sommes envoyé des messages dont l’humeur était nettement plus amicale qu’autre chose. Léa a tenté de recontacter mon ami, à plusieurs reprises. Mais rien n’y a fait et il a finit par partir pour sa nouvelle vie. Et puis ce fut le silence radio.

J’avais eu l’impression que cette nuit éphémère n’avait pas changé grand chose à ses sentiments. Je n’ai jamais prétendu pouvoir les lui faire oublier mais... je ne sais pas... J’espérais... pouvoir la fréquenter... un peu...

Et puis j’ai rencontré cette fille un soir, dans un bar. J’ai osé l’aborder, elle était blonde, cheveux bouclés, les yeux bleus, assez petite et des formes joliment dessinées dans un jean gris et un haut à grosses rayures noires et blanches. L’occasion pour moi de ne plus penser à Léa. Nous avons rit un peu et pas mal discuté de pleins de choses avant de consentir à nous revoir en tête à tête un soir, une heure... bref, un rendez-vous. Et le matin de ce rendez-vous, un texto :

"Salut Ivan, C’est Léa, comment vas-tu ? je serai dans ton quartier vers 16h. Un café ?"

Cela faisait un bon mois, depuis cette nuit, avec elle, mon dernier rapport... et j’ai rendez-vous le soir même avec cette Marion (la fameuse bouclée blonde). Ma réponse :

"Pas de problème, appelle-moi quand tu es dans le coin".

Pour la première fois j’avais le sentiment qu’elle n’avait pas envie de me parler de lui.

A ce stade j’ai des doutes sur mes sentiments mais je ...

... ne crois pas que je l’aime mais je la désire, ça c’est une évidence. Un sentiment de revanche pour moi aussi et d’envie de la posséder à mon tour. Un état d’esprit assez complexe en somme. Et elle m’appelle peu avant 16h.

"C’est moi, je peux passer chez toi ?"

"Tu es la bienvenue".

Elle porte un jean classique et un pull large avec un grand sac à l’épaule. Une longue queue de cheval, cheveux bien tirés en arrière. Et un sourire sublime. Nous nous sommes raconté nos vies et il n’a pas été question de lui, j’en étais ravi. Et même au bout d’une bonne heure de parlotte :

"J’ai rendez-vous avec une fille ce soir.... Elle s’appelle Marion"

"Ah c’est cool, elle est comment ?"

Je lui raconte, la lui décris, et n’oublie pas de préciser que ce n’est rien de sérieux. Elle est intéressée et intriguée...

"A quoi tu penses ?" lui demande-je.

Nous sommes assis sur mon canapé et nous nous sourions nerveusement.

"... non rien" me dit-elle en souriant de plus belle...

"Bah vas-y !"

"Non, je me demandais si j’étais... la dernière... "

Je souris connement...

"Oui, tu es... la dernière", je mime les guillemets avec les doigts... "et pour toi... je suis... ton dernier ?" Je me dis intérieurement "arrête avec tes doigts"

Elle éclate de rire avant de répondre que non... et bien évidemment je n’étais pas le dernier homme à lui avoir fait l’amour... J’ai terriblement envie d’en savoir plus mais je me retiens de lui demander... Un silence et puis...

"Bon ...