1. L'âge de jouir (6)


    Datte: 28/09/2018, Catégories: Hétéro Auteur: Jonas789, Source: Xstory

    ... deuxième cœur...
    
    Simon chercha ses hanches, comme pour s’y accrocher afin de ne pas partir trop vite ; ses mains plaquées glissèrent presque contre la peau et la rousse en saisit une pour l’embrasser dans une secousse. Chaque choc rajoutait un degré à l’onde qui parcourait Judith, alors même que ses doigts cillaient toujours plus vite autour de son bouton de rose. La jeune femme sentit alors le pénis s’arrêter un maigre instant comme le corps de Simon s’enfonçait dans le lit; avant de repartir par coup massif. Sa main se replia mollement vers son poignet, son visage se fondit dans une exclamation massive, et les dernières secousses allèrent en déclinant. Judith se fendit d’un sourire plus mutin encore alors qu’elle continuait sa course.
    
    Il était encore en elle, et admirait sa silhouette, les yeux vagues. Mais ses yeux vagues remarquèrent sûrement l’instant où elle le rejoignit. Une inspiration qui la figea, comme l’onde la sublima, finalement, dans un délicieux rictus, ses yeux se fermant tandis que la pointe de sa langue ressortait entre ses dents. Elle s’affaissa, toujours à genoux, sur son amant, et secoua sa tête d’un geste lâche avant de s’allonger sur lui.
    
    Un baiser long et lourd résonna dans la chambre, bientôt suivi par des rires ; Judith s’étendit de tout son long, sur le lit, comme Simon retirait son préservatif pour le poser sur la table de nuit. Revenu sur sa partenaire, il passa une main dans sa chevelure qui s’éparpillait sur ses épaules. Judith lui ...
    ... renvoya un sourire, puis bâilla légèrement.
    
    — Tu es libre ce soir ? demanda Simon.
    
    Judith haussa le regard.
    
    — Je ne sais pas encore, j’attends un coup de fil, dit-elle sans conviction, autant pour entendre la suite que parce qu’elle le pensait vraiment. Pourquoi ?
    
    Une crainte légère s’instilla dans son esprit.
    
    — Je dois voir une fille ce soir ; on s’est un peu chauffés l’autre jour, mais vu que tu es là, je me demande si je ne devrais pas la revoir un autre soir, et te demander de rester.
    
    Judith éclata d’un rire léger, virant presque à l’ingénu, qui contrasta avec le bruit vague des voitures, passant en contrebas.
    
    — C’est dingue, dit-elle après un moment, mais tu pourrais dire les trucs les plus beaufs que ça passerait toujours tranquille.
    
    — Si j’étais beauf, dit-il en souriant, je te demanderais de rester pour lui apprendre ce que tu sais faire !
    
    Ce fut du délire. Judith tapa sur l’épaule de Simon, puis s’étendit à nouveau sur le lit en fermant les yeux, baignant dans un fou rire plus lourd et communicatif. Ils restèrent plusieurs minutes, se tordant et tordant les draps, avant de retomber dans un souffle légèrement saccadé.
    
    — Non, mais va la voir, finit-elle par dire. Elle est peut-être douée. Comment elle est ?
    
    — 1m60, cheveux mi-longs avec des lunettes, de petits seins, des taches de rousseur, pas très sûre dans ses gestes. Je l’ai rencontrée chez des amis, un peu par hasard. On s’ennuyait un peu, alors, une chose en amenant une autre...
    
    — ...
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