1. Le maquis des sentiments


    Datte: 27/09/2018, Catégories: fh, couplus, vacances, plage, bateau, vengeance, entreseins, Oral 69, pénétratio, fsodo, échange, exercice, Auteur: ViolaFleur, Source: Revebebe

    ... bras de Matéo. Oui, j’ai aimé t’entendre jouir et le crier, alors qu’il te possédait. J’ai aimé aussi vous entendre de l’autre côté de la cloison. J’ai aimé baiser Aura alors que toi et lui, regardiez. Tu vois, ils ont fait de moi un pervers.
    — Mon dieu, ce n’est pas possible.
    — Tu vois que nous ne pouvons pas…
    — Julien. Julien chéri. Mais moi aussi. Si tu te sens pervers, alors moi je suis perverse. Moi aussi j’ai aimé. Oh, tu ne peux pas savoir combien j’ai aimé. Sur le moment devant tant de plaisir, j’ai pensé que cela venait de Matéo, son expérience, son sexe si…mais je sais maintenant que c’est par ta présence, ton regard, ta baise avec Aura, que mes sens ont été exacerbés.
    — C’est vrai ?
    — Oui, mon Amour. Mais c’est à mon tour de te faire un aveu.
    — Oui ?
    — Je crois que ce n’est pas seulement la vengeance. Au début bien sûr, le plaisir et la jouissance ensuite, mais aussi que je me suis sentie heureuse de subir cet homme. En quelques instants il avait pris de l’ascendance sur moi et j’étais prête à lui obéir, devenir son jouet, me plier à ses caprices.M’en… m’en…Je veux dire me laisser prendre par les fesses ou lécher sa femme. Tu ne sais pas tout. Le matin, j’ai…
    — Je sais. Je vous ai regardés depuis le carré. J’ai vu comment tu n’étais plus qu’une marionnette entre ses bras.
    — Tu avais regardé ?
    — Oui. Mais cela aussi m’a plu.
    — Ils nous ont pervertis. Comme eux.
    — Pervertis, non. Moi je dirais éduqués, nous montrant le chemin.
    — Alors ! Alors ! Cela veut dire que nous allons…
    — Oh, oui, nous allons…
    
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    Note de l’auteure :Pour ce récit je me suis inspirée librement de celui de Xavier2 : Les prédateurs.Récit que j’ai adoré et qu’il m’arrive de relire. Je pense en avoir suffisamment changé les conditions, les lieux, la narration et la fin, en fonction de mon vécu, pour que mon récit puisse être considéré comme une œuvre originale tout en conservant l’ambiance des « prédateurs ».
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