Chakras
Datte: 26/09/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
fagée,
jeunes,
couleurs,
asie,
frousses,
médical,
religion,
bizarre,
Oral
fist,
fdanus,
Humour
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... bourrelets disgracieux sur la taille fondaient.
Elle se rendit à la dernière, toute guillerette ; elle ne ressentait plus aucune douleur, ni même aucune gêne à la colonne vertébrale. Elle se sentait revivre, dans toutes les acceptations du terme.
Seule petite ombre au tableau : ses soins s’arrêtaient aujourd’hui.
Arrivée à l’intersection de la rue de Navarre et de l’impasse du Vert-Galant, elle vit des véhicules de gendarmerie gyrophares allumés, des badauds et des curieux qui s’agglutinaient devant le cabinet de Jacques Hun. Des gendarmes faisaient des allées et venues entre leurs véhicules et le bâtiment, les bras encombrés de documents, d’ordinateurs.
Elle interpella un homme qui sortait de l’impasse.
— Que se passe-t-il ?
— Ils arrêtent le gars qui habite là. Paraît qu’il organisait des partouzes.
Une femme en larmes regardait cette agitation d’un air désespéré. Martine lui demanda quelques éclaircissements.
— Ils viennent d’arrêter Monsieur Hun ; un couple aurait porté plainte contre lui. C’est épouvantable ! Lui si gentil, si doux… Un homme si bon, si dévoué… Vous vous rendez compte ? Ils lui ont passé les menottes, comme à un truand ou un terroriste ; une honte !
— Monsieur Jacques me soigne aussi. Puis-je connaître votre nom ? Peut-être qu’ensemble nous pourrions l’aider.
— Oh oui, ce serait bien. Jeanne Hultou. Je vous donne mon numéro de portable.
Après un temps de réflexion, Martine téléphona à Sophie Béachelle.
— Tu es libre ? Tu ...
... peux venir impasse du Vert-Galant ? Il se passe des choses graves.
~o~
Grâce au bouche-à-oreille, Martine, Sophie et Jeanne avaient réussi à rameuter une trentaine de patientes de leur bienfaiteur. Rendez-vous avait été donné dans un café tenu par une des admiratrices de Jacques Hun.
La patronne, Adèle Scott, prit la parole :
— Vous n’êtes pas sans savoir que notre ami se trouve en fâcheuse posture ; aussi souhaiterions-nous fonder un comité de soutien. Pour ce faire, j’ai contacté Maître Hétalon, l’avocate de monsieur Hun. Je sais que notre position n’est guère facile vis-à-vis de notre famille, de nos collègues, de nos voisins et amis ; aussi celles qui ne veulent pas faire partie de ce comité peuvent partir, nous ne leur jetterons pas la pierre.
Toutes les participantes se regardèrent, guettant celle qui se débinerait la première. Aucune ne bougea. Il y avait là des femmes dodues, des maigres, des belles, des différentes, des jeunes, des moins jeunes, une ou deux d’un âge avancé, des rousses, des brunes et des blondes, une Martiniquaise et deux Vietnamiennes.
— Maître, c’est à vous.
Tous les regards se portèrent sur l’avocate, une grande blonde d’une quarantaine d’années au nez proéminent.
— Mesdames, je vais vous confier sous le sceau du secret les raisons de l’arrestation de mon client. Un mari s’interrogea sur le changement de comportement de sa femme. Il lui tira les vers du nez ; elle révéla les particularités du traitement pratiqué par Monsieur ...