Les Parques 7 & 8 /8 - Histoires de Sexe

Les Parques 7 & 8 /8

... Amelia ! Et Amelia, elle était… brésilienne ! Et je vous rappelle que Veillefonds m’a attaqué moi, précisément parce que je ressemblais beaucoup à Amelia. Or, regardez-moi, si j’ai un fils un jour, et que, physiquement, il hérite plus de mon côté que de celui de son père, ce gamin pourrait bien être grand, teint mat, cheveux noirs, yeux noirs, etc., etc. CQFD ! Il faut donc chercher du côté d’Amelia !

Les portes de l’ascenseur s’ouvrent et Amélie entraîne sa troupe à travers l’open space où les fonctionnaires présents échangent très vite des regards interrogateurs entre eux. La gardée à vue qui mène son groupe et son commandant au pas de charge, tous comprennent que le vent a tourné et certains lui adressent déjà le V de la victoire. Amélie ne remarque pas vraiment ces signes et continue ses explications, alors qu’à l’autre bout de la salle, le deuxième ascenseur livre le passage au Divisionnaire Bertignoux et au Procureur Bazin qui se mettent presque à courir pour rattraper le groupe.

— Dans ma documentation, il faut qu’on trouve son nom, je ne m’en rappelle plus exactement, je sais que c’est un nom à rallonge, 12 km de long ! Là déjà, avec ce nom, on pourra prévenir les aéroports européens. Puisqu’il s’était fabriqué une fausse identité ici, il y a de fortes chances pour qu’il utilise sa véritable identité pour rentrer au Brésil, ou aller n’importe où ailleurs. Avec ce nom, on aura déjà bien avancé. Ensuite, faudra essayer de confirmer avec Internet.

Arrivée dans ...

... le bureau de Ladrime, Amélie s’installe d’autorité derrière le bureau, dans le fauteuil de son supérieur et Ladrime se garde bien de l’en empêcher !

— Fouillez, sortez les photos ou plutôt les carnets de Veillefonds et trouvez-moi son nom complet s’il vous plaît ! Avec un peu de chance, on trouvera une trace de lui ou de sa mère sur Internet.

C’est Bérénice qui déniche l’information la première.

— Je l’ai Amélie ! Euh capi… euh… et merde ! C’est Amelia Vieira Carneiro da Cunha.

Toujours volcanique, la jeune femme court vers le bureau en agitant le carnet. Pour éviter la tornade, le Proc et le Divisionnaire qui viennent d’arriver, se rangent de côté, à l’écart du groupe.

— Okay ! On va voir si ça donne quelque chose…
— Merde, lâche Bérénice qui vient de lever les yeux vers l’open-space. Sidah !

Le capitaine des bœufs-carottes, accompagné d’une collègue, est en effectivement en train de remonter l’allée centrale en direction du bureau. Grand sourire, menton relevé, il a l’air très content de lui et, mis à part un gonflement anormal de l’organe et à moins de mettre… le nez dessus justement, on ne peut pas deviner son nez cassé !

Dans le bureau de Ladrime, le Procureur et le Divisionnaire, obéissant à un geste discret de Ladrime, ont déjà émigré discrètement derrière la porte lorsque Sidah et son binôme font leur entrée :

— Oh-oh, Ladrime-team au complet !

La blague, largement éculée, ne fait évidemment sourire personne ! Mais le bonhomme n’avait de ...