1. Je suis comme une petite fille devant lui.


    Datte: 24/09/2018, Catégories: fh, hplusag, frousses, boitenuit, cérébral, intermast, Oral préservati, pénétratio, Auteur: Lexicharlie, Source: Revebebe

    ... parti. La mort dans l’âme, je me mets à sa recherche, l’air de rien. Et je le retrouve en grande conversation avec un couple d’amis de son âge. Je passe derrière lui comme si de rien n’était, je ne veux pas l’embarrasser alors je ne fais que passer discrètement ma main le long de sa taille.
    
    Je continue mon chemin vers la sortie où je m’installe contre le flipper. À peine quelques minutes plus tard, il est là, tout sourire, en face de moi, et moi qui n’attendait que ça. Il reprend la place qu’il occupait à mes côtés quelques instants plus tôt et me fait un tendre bec. Soudain, je sens ses doigts se glisser lentement sous le petit top noir que je porte. Je m’enhardis et glisse ma main entre son blazer et sa chemise, ne pas aller trop vite surtout, ne pas aller trop vite. Pourtant, je ne demanderais que ça, mais je me retiens… jusqu’à ce que je sente sa main tout entière se glisser contre ma peau nue et là, je passe à mon tour trois doigts entre deux boutons de sa chemise. Il a un ventre un peu rond et la peau toute douce, j’en veux plus. Mais je reste une petite fille face à cet homme et, bien que ça ne me ressemble pas, j’attends qu’il prenne l’initiative de la suite.
    
    Je regarde ma montre, il serait plus que l’heure de rentrer, je dois me lever tôt le lendemain. Mais je n’ai pas envie d’abandonner si près du but. Surprenant mon regard, il me demande si je veux rentrer. Si oui, il me propose de me raccompagner. Ni une ni deux, je récupère ma veste, fais un petit signe à ...
    ... mes amies et nous voilà partis. Je ne dors pas chez moi ce soir-là, il serait donc malvenu de lui proposer de monter pour un dernier verre. Je lui explique, il me propose de le prendre chez lui, il habite à cinq minutes. Je me tâte, mais pas longtemps, et accepte l’invitation avec peut-être un peu trop de véhémence, mais ma patience à ses limites.
    
    Le long du chemin, je prends son bras. Nous marchons en discutant comme nous avons l’habitude de le faire, bien que la situation soit un peu exceptionnelle. Arrivée chez lui, je découvre à quoi ressemble l’intérieur d’un homme de son âge qui a retrouvé son célibat après un divorce un peu difficile. Ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais, sauf le canapé que je m’imaginais confortable et très grand. Il allume sa chaîne stéréo, ouvre le bar et me demande ce que je veux. À part lui, rien et je le lui dis. Il me fixe, une lueur amusée dans le regard et se sert un verre de whisky. Je lui certifie que je ne veux rien et il vient enfin s’installer à mes côtés. Je n’ose toujours pas lui sauter dessus, comme si j’attendais une autorisation de sa part. Je me sermonne intérieurement, est-ce que j’ai véritablement besoin d’une invitation écrite ?
    
    Il est là, les yeux fermés en train de savourer son verre avec une petite chanson sympa en arrière-fond et moi qui hésite toujours. Soudain, n’y tenant plus, je me penche vers lui et cherche ses lèvres. Il ouvre des yeux un peu surpris et me rend mon baiser avec beaucoup plus de fougue qu’il ...
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