1. Début de soirée


    Datte: 19/09/2018, Catégories: ff, couleurs, prost, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation intermast, Oral fgode, fist, Auteur: Sofie, Source: Revebebe

    ... main dans un brouillard de luxe et d’abondance identique à tous les grands hôtels et je prends la clé de ma chambre que me donne le superviseur du groupe. J’entends à peine un « sixième étage » et je ferme les yeux jusqu’à ce que la porte de l’ascenseur se referme. CLANG ! Cette fois je suis vraiment seule dans l’ascenseur, pas le moindre garde du corps, agent, imprésario ou autres et la rapidité de ma sortie m’a permis d’éviter les fans.
    
    Lorsque je rentre dans ma chambre je suis vidée. Plus d’énergie pour quoi que ce soit, je ne prends même pas le temps d’examiner la chambre, elle est sans doute comme toutes les autres et puis demain ce sera une autre, enfin une similaire dans un autre endroit.
    
    Le seul détail qui attire mon regard est le minibar. J’y découvre un tas de minuscules bouteilles. Je les prends toutes et les pose sur la table à côté du lit et du téléphone que je décroche. « Allo, la réception, faites monter un sandwich, j’ai faim. Peu importe le contenu, mais vite. » Je raccroche sans réellement entendre la réponse. Je m’allonge sur l’immense lit et allume la télé. Je zappe d’une image à une autre, rien ne me satisfait. Un sentiment de manque et de mélancolie me tiraille l’estomac. J’éteins ce flux d’images et attends sur le lit mon repas frugal, les yeux dans le vide…
    
    Trois coups forts retentissent dans la suite. Je me lève et crie à travers la chambre « Entrez ! ». Le cliquetis électronique de la porte sonne et un chariot entre dans la pièce poussé par ...
    ... un groom. Je lui désigne du doigt l’endroit où il doit laisser le chariot. Le groom soulève la cloche et un sandwich composé apparaît. Une si grande cloche pour un met aussi simple rend la scène ridicule. J’ai toujours aimé cette forme d’ironie, voire de provocation. Demander dans un grand hôtel un met ultra simpliste. Alors que l’employé s’en va sans même que je lui ai jeté le moindre regard, je l’arrête d’une phrase :
    
    — J’ai une dernière demande. Je désire un troisième oreiller pour cette nuit. Je fais confiance à votre service pour me satisfaire.
    — Pardon, Mademoiselle ? Un troisième oreiller ? Il se retourne, intrigué par ma requête.
    — Oui, un troisième oreiller. Vous êtes nouveau ici ? Vous savez ce que cela veut dire un troisième oreiller ?
    — Heu, oui, mademoiselle, c’est-à-dire pour dormir, le troisième oreiller… je suppose.
    — Pour dormir ?! Le troisième oreiller vous en avez pour homme, quand on vous le demande, moi c’est pareil ! Vous pigez ? Un extra quoi ! Pour la soirée !
    — Bien sûr mademoiselle ! Mais c’est-à-dire habituellement comme vous devez le savoir, mademoiselle c’est un service… masculin. Le groom prononce ce dernier mot de manière timide et sans doute inquiet de ma future réaction
    — Bien ! Je vois que l’on parle le même langage, maintenant. Alors, vous faites appel au même service que pour vos clients MALES. Et si y’a un supplément, c’est pour mon agent. Chambre 6866, ok ? Et je veux cet oreiller rapidement ! ’Soir !
    
    Le groom quitte ma suite ...
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