1. "Il venait d'avoir Dix-huit ans..." (1)


    Datte: 16/09/2018, Catégories: Erotique, Auteur: antonin mordore, Source: Xstory

    Préambule :
    
    Les prémices qui m’ont donné l’envie d’écrire ce texte sont bien réelles.
    
    La femme que j’ai prénommée Anne, afin de cacher son identité a bien existé, elle était ma voisine et ma prof de physique, son mari et ses deux fils aussi.
    
    Tout cela se déroulait avant la mort de Dalida, cette artiste sublime, tragiquement disparue beaucoup trop tôt, auteure de la splendide chanson qui m’a donné le titre de cette série.
    
    Il fait noir dans les rues de cette petite ville du Centre/Est de la France.
    
    Il doit bien être dans les 23 h00, à cette époque, il existe encore peu d’horloges dans le tableau de bord des voitures, ni de GPS.
    
    Anne s’est complètement perdue, mais je dois avouer que me retrouver dans cette situation troublante, être en enceinte close, en compagnie de la femme que je désire le plus à ce moment-là, tard le soir, a tout pour m’exciter. La pluie n’arrange rien, et il est même difficile de distinguer quoi que ce soit.
    
    Boum ! Un choc, nous avons touché quelque chose … Anne freine en catastrophe et s’arrête, elle sort rapidement de la voiture pour constater les dégâts.
    
    La pluie battante l’inonde presque instantanément. Elle s’aperçoit qu’elle vient de renverser un Peugeot 103, alors très en vogue chez les jeunes. L’engin est par terre et deux gars semblent blessés.
    
    L’un, qui a été éjecté semble groggy, il ne portait pas de casque et une blessure à la tête lui fait perdre beaucoup de sang.
    
    Son copain, le conducteur, lui, est en meilleur ...
    ... état, quoique sa claudication semble indiquer un problème à la jambe :
    
    « Espèce de connasse, tu as pas vu qu’on avait la priorité ?
    
    Regarde dans quel état tu nous as mis ! Allez aide-moi à relever mon pote. »
    
    Anne semble terrifiée par l’accident, elle n’arrive pas à articuler une seule parole, elle est visiblement choquée.
    
    Je décide de sortir de la voiture, moi l’adolescent attardé à peine majeur. Vu mon physique chétif (j’ai eu une croissance un peu retardée par des problèmes de santé), je ne vais pas faire le poids, si le type en face décide de devenir plus qu’agressif. Mais je ne peux pas non plus laisser Anne se dépatouiller toute seule.
    
    Alors qu’Anne a relevé le compagnon du gars et qu’ils l’ont placé sur le capot de la voiture, et ont sommairement pansé sa blessure, le jeune « indemne » me regarde :
    
    « C’est qui lui, ton fils ?
    
    — N …non un copain de mon fils.
    
    — Ah bon, et qu’est-ce que tu fous avec « le copain de ton fils » à presque 23 heures, dans le quartier le plus pourri de la ville ? Sans regarder ce qu’il y a autour de toi ? Tu te le tapes ou quoi ?
    
    (Outrée Anne devient pivoine et se remet à bredouiller.)
    
    — Nnnn…NNon, vous êtes fou ! Je suis une honnête épouse et mère de famille et Fabrice, même s’il n’est pas mon fils, n’est pas non plus mon amant si c’est ce que vous suggérez. C’est odieux !
    
    — Ouais ! C’est pas très clair tout ça, elle pue ton histoire. Moi je suis sûr que c’est ton fils. Bon on s’éloigne…après je m’en fous de ce ...
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