1. Londres à mi-temps


    Datte: 14/09/2018, Catégories: f, h, fh, jalousie, miroir, vidéox, ffontaine, Masturbation Oral fsodo, coprolalie, jouet, attache, confession, Auteur: Félix X elle, Source: Revebebe

    ... pouvait encore appeler ça un couple.
    
    L’avenir paraissait de plus en plus incertain pour nous deux. On s’enlisait dans notre situation sans jamais chercher à y remédier, à nous engager dans un nouveau fonctionnement. Elle n’évoquait jamais la possibilité que je vienne m’installer à Londres avec elle pour de bon, et je n’en parlais pas non plus, je laissais traîner les choses. J’avais de plus en plus l’impression qu’elle se satisfaisait très bien de son indépendance, fût-elle une indépendance à mi-temps.
    
    Quand j’essayais de comprendre pourquoi, chaque fois j’en arrivais à la même explication : elle était heureuse de m’avoir comme amant deux semaines par mois et pour le reste… eh bien le reste c’était sa vie privée retrouvée et ça ne me regardait plus. Si nous n’évoquions pas le problème ouvertement, j’en avais bien conscience, et elle aussi. En tout cas, pour moi, ça cachait évidemment quelque chose.
    
    J’avais longtemps résisté à la tentation de fouiller son studio pour y trouver une preuve de ce que je cherchais, mais je finis par craquer. Je sais que j’ai agi de façon détestable, mais je n’y tenais plus. Je sentais qu’elle me filait entre les doigts et ressentais un besoin impérieux de percer son mystère. Parce que mystère il y avait, ça ne faisait aucun doute. J’ai commencé à profiter de ses absences pour mener quelques explorations. C’est dans son armoire que j’ai fini par découvrir un petit sac plastique. Il était sur l’étagère du bas, à peine dissimulé derrière ...
    ... une pile de vêtements. J’ai ouvert le sac. Préservatifs…
    
    En tombant là-dessus, mon cœur s’était emballé, car Karen et moi n’en utilisions jamais. On avait bien essayé au début, mais je perdais toute consistance avec ces trucs-là et, un peu lâchement, et aussi parce qu’avec Karen il y avait intérêt à être le plus consistant possible, on avait fini par y renoncer. Connement, je m’étais dit que ça pouvait aussi passer pour un gage de confiance de sa part.
    
    Il y avait deux boîtes de douze. Une était entamée. Horreur… Qu’est-ce que c’était que ces conneries ? J’en sortis le contenu et en comptai huit. J’étais bouleversé. Je venais de sortir violemment du domaine du fantasme et de retomber sur terre. Je replaçai le tout exactement où je l’avais trouvé et allai prendre l’air. Je suis rentré en France plus tourmenté que jamais car j’appréhendais terriblement ma visite suivante. J’allais évidemment retourner les compter. Les deux semaines qui suivirent furent les plus pénibles de toutes.
    
    De retour à Londres, je retrouvai Karen, toujours aussi belle et fringante, mais je la regardais maintenant comme une ennemie sournoise qui se jouait de moi et de ma crédulité. Je ne pensais plus qu’à ce que j’allais trouver dans le petit sac.
    
    Le lundi, elle est retournée au boulot et le moment tant redouté est arrivé. Le choc fut rude. Le sac était au même endroit, mais dedans, il n’y avait plus qu’une boîte.
    
    Deux semaines, huit capotes. Quatre capotes par semaine. En admettant que ça se ...